Confronté à une hausse de 4,8 % des dépenses d médicaments,hors hôpital, du régime général des salariés, la Sécurité sociale l’impute à des produits récents, plus chers que les anciens et pas toujours plus efficaces, en représentant une dépense de 15,2 milliards, .
Sur ce total, les médicaments de moins de 3 ans représentent une dépense de près de 1,4 milliard, soit une croissance de 600 millions par rapport à 2006, alors que près de leur moitié de ces dépenses supplémentaires concernent des molécules qui ne présentent pas ou peu d’amélioration du service médical rendu par rapport à l’arsenal thérapeutique préexistant.
Selon la Caisse nationale d’assurance maladie, les prescriptions de ces médicaments témoignent d’une tendance particulièrement marquée en France d’orientation vers les médicaments les plus récents, au détriment des molécules les plus anciennes, ce qui limite le recours aux génériques.