Toi mon amant à l’imagination fertile
Tu vois dans un regard ce qui n’existe pas
Tu crois dans un espoir reconnaître ma voix
Tu bois dans ce calice à nos amours futiles
N’as-tu donc pas compris que je suis inutile
A ce jeu trop facile où j’ai servi d’appât
Je ne m’amuse plus j’essuie trop de dégâts
Je n’avais pas prévu ma pensée se mutile
Nous marchons en rêvant dans d’autres directions
Nous rions en jouant sans autre vocation
Que nous perdre un instant pour mieux nous retrouver
Mais dans combien de temps et puis sur quelles terres
Pourra-t-on à nous deux abolir le passé
Tu avoues avec moi abhorrer ce mystère
(L’Héautontimorouménos : titre emprunté à Baudelaire, emprunté au poète latin, Térence; celui qui se châtie lui-même)
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