Dans la démocratie individualiste, qui date de 1907, Yves Guyot entend démontrer qu’il y a antinomie entre la démocratie et le socialisme. La Révolution a proclamé la liberté individuelle ; le socialisme vise à la supprimer. La Révolution a proclamé la propriété individuelle ; le socialisme entend l’abolir et veut faire de l’État le seul propriétaire. Présentation de l’ouvrage, en téléchargement.
Par l’Institut Coppet.
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Guyot a succédé à Molinari à la direction du Journal des Économistes, qui exercera une influence fondamentale sur la détermination de la politique monétaire jusqu’en 1922. En particulier les articles de Guyot ont convaincu le gouvernement français de renoncer à augmenter la masse monétaire, et ils ont épargné à la France l’inflation qui a détruit l’économie allemande et fut l’une des causes de l’hitlérisme.
Dans la démocratie individualiste, qui date de 1907, Yves Guyot entend démontrer qu’il y a antinomie entre la démocratie et le socialisme. La Révolution a proclamé la liberté individuelle ; le socialisme vise à la supprimer, puisqu’il nie le droit des ouvriers à rester en dehors du syndicat, et le droit du patron à employer les ouvriers non-syndiqués. La Révolution a proclamé l’égalité et supprimé les classes et les castes ; les socialistes les rétablissent et ne s’intéressent qu’à l’une d’elles. La Révolution a proclamé la propriété individuelle ; le socialisme entend l’abolir et veut faire de l’État le seul propriétaire. Dans sa préface il résume le problème en quelques mots : « L’Individualisme est la doctrine politique d’après laquelle l’Individu est la fin et l’État le moyen. L’Individualisme remplace l’ancienne formule : « l’individu pour l’État » par celle-ci : L’État pour l’individu. L’Individualisme n’admet pas qu’on puisse imposer une contrainte à un individu qui ne fait de mal à personne. »
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