Dans la majorité des cas, les candidats que nous rencontrons sont déjà en poste. Et leur emploi du temps n’est pas toujours très flexible, il faut bien le dire. Mais c’est aussi à nous, recruteurs, de nous adapter, de proposer des créneaux pendant la pause déjeuner ou le soir, même si le rendez-vous doit se faire à 21h (ou à 22h, oui, oui, ça nous est déjà arrivé).
Alors quand on fixe un rendez-vous à 21h et qu’on arrange notre emploi du temps en fonction, et qu’à 20h45, on découvre un email du candidat attendu nous annonçant qu’il est désolé mais qu’il ne pourra honorer le rendez-vous pour cause de gros rush au bureau, eh bien, ça nous agace un peu, on doit bien l’avouer. Non pas parce qu’il a un empêchement (ça arrive à tout le monde), mais surtout parce qu’un coup de fil ou à défaut un petit sms nous en avertissant aurait tout de même été nettement plus appréciable.
Comme on est sympa et pas rancunier, on renvoie un message, disant qu’on peut sans problème reculer l’heure ou déplacer le rdv à un autre jour. Le lendemain matin, nous adressons donc un email pour proposer plusieurs créneaux. Un appel dans la foulée. 7 jours plus tard… toujours aucune réponse !
Forcément, au final, on traduit ce manque de réactivité par un manque de motivation du candidat pour cette opportunité. Après tout, s’il est déjà en poste, pourquoi en changer ?
Souvent les candidats se plaignent de l’absence de réponse de la part des recruteurs. On le voit bien quand nous recevons des remerciements pour nos retours personnalisés. Et c’est bien pour cela que nous consacrons beaucoup de temps pour répondre à chacun. Mais de temps à autres, c’est nous qui sommes victimes de la technique du « silence radio ». J’imagine déjà les commentaires de certains d’entre vous: « C’est de bonne guerre », pensez-vous, non ?