Magazine Focus Emploi

Le dur métier de recruteur: silence radio

Publié le 11 avril 2012 par Claire Romanet

Dans la majorité des cas, les candidats que nous rencontrons sont déjà en poste. Et leur emploi du temps n’est pas toujours très flexible, il faut bien le dire. Mais c’est aussi à nous, recruteurs, de nous adapter, de proposer des créneaux pendant la pause déjeuner ou le soir, même si le rendez-vous doit se faire à 21h (ou à 22h, oui, oui, ça nous est déjà arrivé).

Alors quand on fixe un rendez-vous à 21h et qu’on arrange notre emploi du temps en fonction, et qu’à 20h45, on découvre un email du candidat attendu nous annonçant qu’il est désolé mais qu’il ne pourra honorer le rendez-vous pour cause de gros rush au bureau, eh bien, ça nous agace un peu, on doit bien l’avouer. Non pas parce qu’il a un empêchement (ça arrive à tout le monde), mais surtout parce qu’un coup de fil ou à défaut un petit sms nous en avertissant aurait tout de même été nettement plus appréciable.

Comme on est sympa et pas rancunier, on renvoie un message, disant qu’on peut sans problème reculer l’heure ou déplacer le rdv à un autre jour. Le lendemain matin, nous adressons donc un email pour proposer plusieurs créneaux. Un appel dans la foulée. 7 jours plus tard… toujours aucune réponse !

Forcément, au final, on traduit ce manque de réactivité par un manque de motivation du candidat pour cette opportunité. Après tout, s’il est déjà en poste, pourquoi en changer ?

Souvent les candidats se plaignent de l’absence de réponse de la part des recruteurs. On le voit bien quand nous recevons des remerciements pour nos retours personnalisés. Et c’est bien pour cela que nous consacrons beaucoup de temps pour répondre à chacun. Mais de temps à autres, c’est nous qui sommes victimes de la technique du « silence radio ». J’imagine déjà les commentaires de certains d’entre vous: « C’est de bonne guerre », pensez-vous, non ?


Retour à La Une de Logo Paperblog

LES COMMENTAIRES (1)

Par Eliot29
posté le 15 juin à 21:36
Signaler un abus

Oh que oui c'est de bonne guerre, je peux me permettre de le dire car je suis en ce moment même confrontée au silence radio d'un recruteur : on m'appelle un jour pour me proposer un poste, je suis en poste mais souhaite évoluer donc je m'y intéresse. On me demande si je suis disponible pour un entretien rapidement, je réponds OK. Un mail de confirmation m'informe que l'entretien aura lieu dès le lendemain. Je re-organise donc ma journée pour y aller. Le 1 er entretien s'est bien passé, les 2 semaines suivantes je me suis rendue à 2 autres entretiens (à l'étranger), en ayant posé 2 jours de congés. Très bon retour de leur part, ils ont besoin de moi rapidement, me demande si on peut discuter d'un accord pour commencer avant la fin de ma préavis, ce que j'accepte...bref...j'attendais une proposition il y a 1 semaine, ca a décalé de 2 jours (j'ai du appeler et envoyer un mail pour le savoir), mais je peux concevoir qu'il puisse y avoir du retard. Mais depuis 5 jours silence radio ! aucune réponse à mes mails, ni à mes appels téléphoniques, voire même il m'a répondu une fois en me disant qu'il était en ligne et qu'il me rappelait dans 5 min...j'attends toujours ! Ce qui est dur c'est de ne même pas savoir ce qu'il en est, est-ce qu'il est réellement très occupé, a eu un imprévu ? dois-je encore attendre ? ou ce silence veut-il dire ce qu'ils ont pris d'autres dispositions ? pourquoi pas...mais au moins juste envoyer un mail s'ils ne veulent pas donner d'explication oralement...je leur ai accordé du temps et j'ai considéré avec sérieux leur offre, avec une grande réactivité qui aurait pu me mettre d'ailleurs dans une situation délicate vis à vis dans mon emploi actuel...juste un peu de considération et de respect de la part des recruteurs aussi ne ferait pas de mal !

A propos de l’auteur


Claire Romanet 5426 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog