Je m’aime t’en veux ? Désolée ça c’est la base. Et comme dirait notre relookeuse Christina : Back to basics. Aimons-nous. Non, pas les uns les autres. Ceci n’est pas un article sur Oui-Oui au pays des Télétubbies. Que chacun se démerde déjà avec sa propre personne. Pour le reste on verra . Baby Step comme dirait les ricains. Enterrons déjà la hache de guerre le matin devant notre glace.
Et si on se faisait des compliments pour changer ? Et si on se disait que vraiment, mais alors vraiment, plus futée y’a pas, plus adorable y’a pas, meilleure amie y’a pas, plus glamour y’a pas, plus polie y’a pas, plus joli cul y’a pas. Enfin piochez dans la liste, on peut pas tous avoir le tiercé gagnant… Mais pitié soyez gentil, arrêtez ces regards dédaigneux, pathétiques. Laissez tomber la bouille de Droopy. Et si ça peut vous aider, effacez la playlist James Blunt et dopez vous à Mika, Modjo, ou même Michel Telo. L’idée n’est pas d’avoir bon gout mais de secouer la pulpe qui est au fond.
Avez-vous déjà remarqué que quand on a fait une tache à son jean on est toujours plus prompt à se rouler dans la boue ? Alors mes cocottes et mes cocos, c’est l’heure de la grande lessive. On frotte bien dans les coins, on sort le Karcher pour les taches persistantes. Meuh non, Salopes je ne parlais pas de vous pour une fois. Enfin pas que… Bref, on sort tout, on aère, on astique on badigeonne. Et si vraiment on est atteint : on reteint par-dessus l’ancien. Et oui c’est comme ça qu’on fait dans la marine. En un sens on se rachète une virginité (et j’en connais qui vont devoir casquer un max…) Mais on a rien sans rien. Méthode Coué oblige, aux grand maux les grands remèdes. Et s’il faut en passer par un déglaçage à l’Häagen-dazs, je n’aurai qu’un mot à dire : que la force soit avec vous.
Et vous verrez qu’une fois tout beau dehors – dedans vous aurez achtement moins envie de dégainer le cilice, ou plus sobrement de rappeler votre ex, de penser aux choses qui fâchent, de répondre à votre banquier, de dire oui à votre patron neo nazi, de pleurer sur la faim dans le monde devant top chef ou que ne sais-je qui vous pourrisse l’estime de soi.
Mon mec s’y est mis aussi. Il est bien mon mec. Il se paye désormais 3 kiffes par jour pour cultiver son bonheur. C’est une descendante Servan Schreiber qui l’a dit. C’est dire si c’est du lourd. Et moi je kiffe quand il kiffe mon mec. Surtout quand ses kiffes c’est le lâcher prise, l’abandon de la perfection, le pessimisme au placard et la clé aux orties… Pour la peine je surkiffe avec lui nos imperfections, on arrête le coupage de cheveux en huit, et les planifications sur 10 ans, et on Respire.
Le bonheur c’est dans la tête. Moi je dis surtout que le bonheur c’est comme une chaine hertzienne. Y’a le bon canal quelque part et c’est à nous de secouer un peu l’antenne pour virer la friture. A nous aussi de planquer la zapette et de rester sur la bonne chaine. Et au final, quand le programme est bon, on se retrouve jamais seul sur le canapé…