Tome 1 : GAUNTLGRYM
Editions Milady452 pages21.90 euros
Résumé :
Gauntlgrym, patrie légendaire des Nains.
Dans ce royaume perdu, symbole de leur âge d’or, brûle un feu de forge éternel. C’est la terre promise que le roi Bruenor recherche depuis plus d’un demi-siècle, et qui représente la quête ultime.Bruenor n’hésite pas à abandonner le trône de Castelmithral au profit de son rêve de toujours : celui de pouvoir poser les yeux sur la gloire de Gauntlgrym. En compagnie de l’elfe noir Drizzt Do’Urden, son fidèle compagnon, le roi des nains entreprend une quête périlleuse qui le mènera droit vers la ville de Padhiver et ses secrets ancestraux.
L'avis de Dup :
C'est la première fois que je "tâte" du RA Salvatore, cet auteur ô combien prolifique, et j'avoue avoir été assez déboussolée pendant une bonne partie de ma lecture.
Le monde de Neverwinter créé par l'auteur est tellement dense que j'ai mis pas mal de temps avant de l'appréhender. Dense par les différents peuples qui l'habitent, mais aussi par toutes les sortes de magie qui s'y pratiquent. Débarquer ainsi dans un monde où se trouvent pèle-mêle des nains, des elfes, des elfes noirs ( si, si, c'est différent !), des orques, des démons, des demi-démons, des goules, des vampires, des liches et des archi-liches même, des salamandres, des dragons et j'en oublie sûrement ! Justement, tiens, j'oubliais les humains. Mais des humains qui ont eux aussi des pouvoirs magiques...
Et comme la cohabitation de tous ces peuples ne se passe pas toujours très bien, les haines sont ancestrales, les luttes de pouvoir permanentes, ce n'est que bagarres, bastons, avec moult descriptions parfois sur plusieurs pages d'affilées, puis fuites, courses et re-bastons. Est-ce toujours ainsi avec cet auteur ?Ceci-dit, c'est extrêmement bien décrit et on voit réellement se dérouler les batailles sous nos yeux de lecteur. Une écriture très visuelle que j'imagine bien transposée en jeu vidéo comme mes garçons ( 16 et 18 ans ) en raffolent. Notamment l'elfe Dahlia, en plus d'être bien roulée comme une Lara Croft, elle possède un bâton magique appelé L'aiguille de Kozah, qui se transforme selon son bon vouloir en un morceau ou deux, trois, quatre barres reliées par des chaînes. Une sorte de nunchaku magique qu'elle manie à merveille, s'en servant souvent comme d'une perche pour sauter par dessus ses adversaires et les prendre à revers. Sinon, lorsqu'elle ne se bagarre pas il devient son bâton de marche qui peut servir accessoirement de torche lumineuse si besoin ! J'adore !Je crois que Dalhia est le personnage que j'ai le plus aimé. Plus encore que le très charismatique mais énigmatique elfe noir, Drizzt Do'Urden qui semble être THE personnage de RA Salvatore. La série La légende de Drizzt comprend tout de même 13 volumes !Les deux tandems de héros que nous suivons, tous deux en quête de Gauntlgrym pour des raisons différentes, sont sympathiques. Un nain et un elfe noir. Bruenor Marteaudeguerre ( j'adore les noms dans ce roman) et Drizzt d'un côté, Athrogate et Jarlaxle de l'autre. L'amitié plus que centenaire qui lie ces personnages est très forte et apporte un sacré plus au milieu de toutes ces bagarres. Le côté brut de décoffrage des nains et la réserve naturelle des elfes donnent des dialogues savoureux.Quant aux méchants de l'histoire, ils sont vraiment méchants et pas beaux !Mon principal soucis avec ce roman, c'est que je n'ai pas tout compris...oops. Notamment, il y a un personnage, Barrabus le Gris ( que j'ai beaucoup aimé pour sa profondeur d'âme malgré son rôle...), humain, possédant pas mal de pouvoir magique, assassin redoutable, mais à la botte d'un demi-démon, un Tieffelin qu'il hait profondément. Pourquoi est-il assujetti ??? Que recherche ce Tieffelin ??? Leur quête semble différente de celle des autres, elle ne se recoupe pas, un peu comme si on lisait deux histoires différentes. Un deux en un quoi !Alors vous vous dites : elle n'a pas trop aimé. Et bien si ! Si j'ai un peu peiné au début car je n'avais jamais lu de Fantasy de ce style, je me suis laissée happer par cette lecture, par la véritable chorégraphie des bastons, et ces personnages je peux vous dire qu'ils resteront longtemps dans ma mémoire. J'attends la suite avec impatience car j'aimerai beaucoup poursuivre un bout de chemin au côté de Dahlia et Drittz, mais aussi retrouver Barrabus et voir s'il arrive à se défaire de l'emprise de cet affreux Tieffelin.Mon dernier mot sera pour le traducteur Eric Betsch à qui je tire mon chapeau, car ce ne devait pas être franchement facile. Bravo ! Et s'il m'entend, j'aimerai bien qu'il m'explique ce que sont les Morgensterns d'Athrogate ! Je sais juste qu'elles font des dégâts... :))