1,2 km de murs antibruit posé
«Sur un chantier de 3,5 km, ce total est légèrement supérieur car, outre le fait d’en installer de part et d’autres des voies ferrées, nous installons un mur antibruit ‘‘intermédiaire’’ entre les deux voies d’un côté et les deux voies de l’autre», indique Mathieu Barsacq, chef de projet à Réseau Ferré de France. Pour l’instant, environ 1,2 km de ces murs a déjà été posé, notamment celui, intermédiaire, devant la résidence Sellier. «Il s’agit de murs en béton composés côté rails de matériaux absorbants». Les murs construits disposent, la plupart du temps, d’une hauteur comprise entre 2m et 2,5m mais ceux-ci s’élèveront à 4 mètres le long des immeubles collectifs. «Sur ce tronçon, sur lequel les trains roulent entre 60 et 120 km/h, la nuisance ne vient pas du moteur. à cette vitesse, c’est le contact rails-roues qui est prépondérant», tente de rassurer Mathieu Barsacq qui rappelle que, depuis l’enquête publique, RFF est «resté sur la même hauteur pour ces murs car on sait qu’ils fonctionnent (...) Nous sommes certains de notre modèle. Et puis nous le vérifierons également à la fin du chantier.» Par ailleurs, pour accueillir les deux nouvelles voies à l’est des voies existantes, une estacade, une sorte de grand viaduc long de 1 400 m, pour la majorité du tracé et un mur de soutènement en béton armé pour le reste de la section seront construits.