Traversant, depuis le début de la crise économique, qui secoue, aujourd’hui, l’ensemble de l’Europe, une période relativement délicate, marquée par la remise en cause de la santé économique d’un certain nombre de ses grands noms, le secteur bancaire reste toutefois particulièrement important au niveau de l’emploi, celui-ci ayant notamment permis la création de quelques 30 000 postes supplémentaires au cours de l’année 2011 selon l’Association Française des Banques.
Faisant ainsi preuve d’un certain dynamisme, les établissements bancaires, qui comptent, actuellement, quelques 372 000 collaborateurs, toutes enseignes confondues, se trouvent toutefois confrontés à un certain nombre de difficultés économiques, l’année 2011 ayant notamment été marquée par une augmentation globale des rémunérations de seulement 4 %, ce mouvement semblant se prolonger pour l’année 2012.
En effet, conformément aux derniers accords conclus, il semblerait que les grands réseaux bancaires français que sont le Crédit Agricole, la Banque Populaire, la Caisse d’Épargne, BNP Paribas, la Société Général, le Crédit Mutuel et La Banque Postale, aient décidé, pour cette année 2012, de limiter considérablement les augmentations accordées à leurs salariés, proposant ainsi des revalorisations comprises entre 0,6 % et 2 %, avec un minimum de 220 € dans le cas de BNP Paribas.
Ayant déjà entraîné, en 2011, un certain nombre de critiques de la part des organisations syndicales, le ralentissement de l’augmentation des rémunérations dans le milieu bancaire semble, à présent, se confirmer, témoignant des difficultés que rencontrent actuellement les acteurs de ce secteur, qui doivent ainsi, dans un contexte économique défavorable, adapter leurs structures aux nouvelles réglementations entrant bientôt en vigueur.