AFP PHOTO/IHLAS NEWS AGENCY TURKEY OUT
Par RFI Une nouvelle journée meurtrière s'est achevée en Syrie ce lundi 9 avril, avec selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, plus d'une centaine de personnes tuées. Alors que l'échéance fixée par l'ONU et la Ligue arabe pour un retrait de l'armée ce mardi soir à 21 h TU (minuit heure de Damas) approche, la Maison Blanche estime qu'il n'y a «aucun signe jusqu'ici» qui pourrait rassurer la communauté internationale.
Même un dernier appel du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à Damas de faire taire les armes n'a rien donné. Dans la seule journée de lundi 9 avril, plus d'une centaine de Syriens ont trouvé la mort, pour la plupart des civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.Des hélicoptères de l'armée ont bombardé Kafarzita, dans la région de Hama pendant que l'armée et les rebelles se livraient des combats au sol. Dans la ville voisine de Latamna, une trentaine de femmes et d'enfants auraient péri sous les bombes, tandis que des soldats pro-régime ont pilonné des villages dans les provinces de Deir Ezzor à l'est et d'Alep au nord du pays. Dans cette même région, des affrontements entres soldats et déserteurs ont éclaté près de la frontière turque. Cette frontière que l'armée syrienne ne respecte plus. Dans un camp proche de la ville de Kilis dans le sud-est, quatre réfugiés syriens et deux membres du personnel turc ont été blessés par des tirs en provenance de Syrie.
Difficile de croire donc à un cessez-le-feu dans les heures qui viennent. D'ailleurs, Damas a demandé des garanties écrites de l'opposition. L'Armée syrienne libre (ASL) dénonce une nouvelle stratégie de manipulation.
source: RFI