6ème économie mondiale, le Brésil dispose de réserves pétrolières et a vu ces dernières années l’émergence d’une toute nouvelle classe moyenne. Le Brésil joue un rôle de plus en plus fort au sein des organismes internationaux, notamment dans le G20. Hier, Obama et son homologue brésilienne ont évoqué les accords commerciaux entre les deux pays, les investissements en nouvelles technologies, les énergies nouvelles ainsi que le domaine de l’éducation puisque de plus en plus d’étudiants brésiliens viennent étudier dans les grandes universités américaines.
Barack Obama a voulu souligner auprès des journalistes tous les progrès réalisés par le Brésil au niveau social mais aussi économique : « ce pays est passé de la dictature à la démocratie, a une croissance remarquable, permettant à des millions de gens de sortir de la pauvreté et devient, non seulement un porte-parole du continent latino-américain mais aussi du monde entier. » Le président américain a rappelé que le Brésil était intéressé par les réserves en gaz et en pétrole du Brésil. Mme Rousseff aspire à une coopération avec les Etats-Unis dans ce secteur.
La présidente brésilienne a également interpellé Barack Obama sur les questions monétaires, le real souffrant de son taux élevé au niveau des exportations. Les discussions qui fâchent n’ont pas été évoquées puisque le thème de l’Iran a été oublié. Mme Rousseff n’a pas non plus évoqué la prochaine décision concernant l’achat d’avions de combat, le F18 américain étant en concurrence directe avec le Rafale de Dassault Aviation.
Barack Obama et Dilma Rousseff se rencontreront de nouveau la semaine prochaine lors du sommet des amériques à Carthagène en Colombie. Cette fois-ci, le thème de la lutte contre la drogue et de l’insécurité en amérique latine seront au cœur des débats.
Ricardo Bellone