Me revoilà avec un nouveau test et pas des moindres, celui du puissant Xperia S ! Oui j’ai eu la chance de me voir attribuer pendant quelques jours ce smartphone qui fait des envieux… voici le tant attendu test (ça fait pas mal de temps que je dois le mettre, presque 2 semaines) !
Packaging / Contenu :
On a beau payé le prix fort pour ce téléphone (environ 500€ mais il est disponible à 388€ chez PhoneAndPhone), mais Sony se contentera du minimum à l’intérieur de la boîte.
Bien sûr il y a le Xperia S, muni de son chargeur micro USB ainsi qu’une paire d’écouteurs, elle même munie d’oreillettes de rechanges, avec un son plutôt pas mal. Mais moi qui suit habitué au casque Circum-aural (fermé), j’ai du mal avec les aigus des écouteurs.
Caractéristiques techniques
Evidemment ce Sony Xperia S dispose de superbes caractéristiques techniques, et je dois dire que je les approuve totalement, et c’est ce que nous allons découvrir au fil du test.
- Un écran TFT de 16 millions de couleurs (technologie Reality Display avec moteur mobile Bravia) de 4,3 pouces, dit anti-rayures incassable (j’ai préféré ne pas essayer), avec une magnifique résolution de 1280 x 720 pixels
- Un processeur Qualcomm double coeur cadencé à 1,5 Ghz chacun
- L’appareil photo de 12,1 mégapixels avec autofocus puis enregistrement en 1080p, et également un zoom numérique 16x et flash à LED, ainsi qu’une camara frontale de 1,3 mégapiels en 720p
- Il n’est qu’à la version 2.3 Gingerbread d’Android, c’est assez décevant… (Ice Cream Sandwich 4.0 vers la fin du deuxième trimestre)
- Pour votre réseau, il faudra se contenter d’une microSIM
- Le téléphone intègre une puce NFC, une prise mini-HDMI
- Pas de port microSD… mais une mémoire interne de 32Go
- Autonomie en veille jusqu’à 420 heures, il pèse 144 grammes
- Le téléphone est disponible en noir et blanc (on m’a prêté le blanc !)
Voilà pour les caractéristiques, il y en a de très bonnes (comme l’appareil photo) comme il y en a qui fâchent (la version d’Android).
Epaisseur et poids
Le téléphone est plutôt lourd mais la batterie y est certainement pour quelque chose, en effet elle détient tout de même une capacité de 1750 mAh. D’ailleurs quand on ouvre le téléphone, nous n’avons pas directement accès à la batterie. Je n’ai pas cherché à trop comprendre comment la retirer, mais Sony certifie qu’elle est amovible, il faut donc surement retirer quelques vis pour y accéder…
Pour en revenir au poids, il est vrai que le Xperia S n’est pas non plus un petit téléphone mais si on le compare au Samsung Galaxy S II…
Au niveau de l’épaisseur, il mesure du 128,0 x 64,0 x 10,6 mm, le Galaxy S II (125,3 x 66,1 x 8,49 mm) est donc moins grand, moins épais, mais plus large. Il y a quand même 2 mm d’épaisseur en plus sur le Xperia S… cela est surement dû au design courbé de la gamme Xperia qui offre une superbe prise en main.
Connectiques
Allez, faisons le tour de ce téléphone dont vous n’avez pas tout vu encore… Je vais nommé les 4 côtés du téléphone pour qu’on se retrouve mieux (la tête, les côtés droit et gauche, ainsi que le dessous). Voyons ce qui se cache sous sa casquette… (enfin sur sa tête quoi) !
On retrouve donc une prise jack 3,5 mm et le bouton de dévérouillage/d’allumage. Je n’ai jamais compris cette notion de mettre le bouton d’allumage sur le dessus des téléphones, et en plus il se trouve vers la gauche… Moi quand je prends mon téléphone, je le prends pas vers le dessus mais vers le bas, le plus proche des boutons menu, home, etc., et en plus il y a plus de drotiers dans le monde que de gaucher.. alors pourquoi le mettre à gauche ? Il y a plus de gauchers au Japon ou bien…? Mystère…
Ensuite nous en venons au côté… allez le côté droit. De haut en bas, il y a respectivement le bouton d’appareil photo, qui sert bien sûr également de raccourci vers l’application, le bouton de volume traditionnel, et étonnement une prise mini-HDMI ! Je peux vous dire que j’ai été très déçu de ne même pas avoir un câble sous la main, j’aurais vraiment bien essayé…
Maintenant le côté gauche, qui est bien moins garni. Il ne dispose effectivement que d’une seul prise, la prise micro USB pour effectuer rechargements et connexions sur l’ordinateur.
Sur le dessous on y retrouve quelque chose qui ne se fait plus ou pas très souvent, c’est un petit trou qui permet d’attacher une dragonne (non fournit malheureusement). Aussi on retrouve bien entendu le microphone…
Ecran
Ah l’écran… quelle magnifique surprise ! J’ai été vraiment très surpris de la part de Sony sur ce point là, je l’ai même préféré au Super Amoled de mon Galaxy S… les couleurs gérées par le moteur Mobile Bravia avaient l’air plus vivantes. En tout cas la résolution en jette un max (je la rappelle, 1280 x 720 pixels), la netteté était clairement au rendez-vous, moi qui pensait mon smartphone très nette, eh bien je me suis pris une baffe, la vraie netteté se trouvait sur le Xperia S.
J’aimerais aussi préciser que le noir est vraiment noir, et étant donné que les bords sont aussi noirs, la distinction ne se fait pas… d’ailleurs quand l’écran est éteint, on pourrait penser à un écran de 4,5 pouces mais il est bien sûr de 4,3 pouces, tout de même.
Je vais profiter de ce point pour parler de la « barre » qui se trouve en dessous. Pour ceux qui se demandaient, oui elle émet de la lumière, et elle doit surement changer de couleur lorsque l’on reçoit un SMS ou un appel manqué par exemple.
Appareil photo
Si vous avez lu les caractéristiques, vous avez vu que l’appareil photo disposait de 12,1 mégapixels. Il y a notamment un autofocus, un peu lent à se mettre au point mais quand il y parvient, le mode macro est hallucinant et les photos sont très nettes même de très près (j’insiste). Ensuite, pas trop de mystères pour le zoom numérique 16x, comme sur tous nos smartphones, l’image n’est pas belle en approchant les 8x… Cet appareil photo prend également des vidéos en 1080p où le rendu est très acceptable pour un smartphone.
Il ne faut pas oublier une certaine caméra frontale pour la visioconférence, et quant à elle, elle filme en 720p. Malheureusement je ne disposais pas de carte micro SIM pour essayer la qualité de cette dernière en appel.
Interface TimeScape
Depuis l’ouverture de sa gamme Xperia, Sony n’a cessé d’intégrer à ses smartphones sa surcouche Android, nommé TimeScape. Comparativement au Xperia X10, il y a tout de même une nette amélioration de la fluidité, mais ce n’est toujours pas totalement fluide… et entre nous, je ne trouve pas cette interface trop belle et pratique, du coup obligé de passer un certain Launcher Pro pour arriver à naviguer vraiment paisiblement.
TimeScape inclut également une application sociale qui vous sert à regrouper tous vos réseaux : Twitter, Facebook, SMS, etc.. mais rien n’a changé sur ce Xperia S, aucune mise à jour ne semble avoir été faite. De plus, je ne trouve pas cette application pratique, le design prend un peu la place du contenu, c’est dommage.
(Crédit photo : FrAndroid)
La puce NFC…?
La technologie NFC permet de transmettre des données directement à un lecteur, sans contact. Par exemple, vous pourriez acheter votre place de parking, votre ticket de métro, payer à la caisse… pleins de choses dont peuvent rêver les geeks que nous sommes. Pour ma part je reste assez mitigé sur cette technologie, si on se fait perdre notre téléphone, comment ça se passe si notre téléphone est constamment lié à notre compte bancaire ? Enfin de toute façon, la technologie n’est pas encore au goût du jour en France et je n’ai donc pas pu la tester.
Conclusion
Avec ses nouveaux téléphones (Xperia S, P et U), Sony, en abandonnant le « Ericsson », donne un petit coup de fraicheur à sa gamme et globalement c’est positif. Mais voici le verdict…
Points Positifs
- Un écran spectaculaire et très surprenant
- L’appareil photo de bonne qualité
- Une prise en main vraiment agréable
- L’ajout de petites technologies : un port mini HDMI, une puce NFC…
- La couleur blanche déjà disponible
Points Négatifs
- Une version d’Android dépassé
- Et une interface TimeScape à mettre à jour
- L’accès difficile à la batterie
- Pas de port microSD pour les plus gourmands
- Le choix de la micro SIM…