On ne présente plus Hans Zimmer, le compositeur des plus grands hits que l’histoire des bandes originales de film aient connus: Molossus (Batman begins, The dark Knight), Now we are free (Gladiator), Time (Inception)…Et bien sûr les thèmes de Rain Man, Black rain, Da Vinci code, ou le Dernier Samourai, et la liste est longue.
Ses détracteurs l’accuseront d’avoir standardiser la musique de film avec son usine à gaz Remote Control et ses disciples (James Newton Howard, John Powell, Harry Gregson-Williams, Steve Jablonsky, Klaus Badelt). Il a même réussi à fondre nos Daft Punk dans le moule, le temps d’une B.O electro-orchestrale , celle de Tron l’héritage, plutôt réussie d’ailleurs. Avec Remote Control, Hans Zimmer a créé un empire mais a aussi confisqué le marché et formaté le standart de la musique de blockbuster, notamment en matière de production. Il existe indéniablement un son Hans Zimmer -avant tout producteur dans l’âme- résultant de programmations MAO enrichies par une performance d’orchestre, d’où cette texture sonore très ample et caractéristique de son travail. Actuellement à l’oeuvre sur de nombreux Blockbusters à venir, tels The Dark Knight Rises ou Man Of Steel, je vous propose de vous installer devant votre écran pour découvrir, ou redécouvrir Des mélodies pour Hollywood, un documentaire qui nous emmène au coeur de l’antre de Hans Zimmer.