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En effet, le pays traverse une crise sans précédent, et il ne se passe pas un jour sans que les activistes et la police s’affrontent dans les rues de la capitale Manama ou dans des échauffourées proches de la banlieue. Par ailleurs, 7 policiers ont été grièvement blessés dans un affrontement hier, contre des manifestants désirant la libération d’Abdulhadi al-Khawaja, en grève de la faim. De plus, plusieurs meurtres auraient été commis sur des manifestants, ce que le pouvoir en place chercherait à dissimuler avant le Grand Prix selon l’observatoire des Droits de l’Homme du pays.
Le petit monde de la F1 pourrait donc bien annuler le GP dans les heures qui viennent. Bernie Ecclestone, qui sera en Chine ce week-end avec Jean Todt, a déclaré:
« Si les équipes ne veulent pas y aller, nous ne pouvons pas les forcer. »
Le directeur du circuit de Bahreïn n’a pas été prévenu d’une quelconque volonté d’annuler:
« La course se prépare, sans aucun doute. Il y a plusieurs informations qui circulent sur la situation dans notre pays qui sont sans fondement. Nous avons un plan en place pour assurer la sécurité des équipes, des officiels et des fans, »déclare Salman bin Isa Al Khalifa.