Hollande : nicolas sarkozy va t-il déraper dans le « flamby » ?

Par Jacquesh

 

On peut très bien gagner en étant nul et François Hollande s’apprête à en faire la démonstration.

Il suffit de ne pas commettre d’imprudence et de laisser l’autre glisser dans le Flamby, par exemple.

Dans les Inrock de cette semaine Jamel appelait pragmatiquement à voter « dès le premier tour » pour François Hollande, reconnaissant qu’il n’avait pas d’affinité avec le candidat, mais qu’il se reconnaissait dans l'ideal socialiste.

Combien sommes nous dans la situation de Jamel ?

Combien sommes nous à nous rendre compte que « Flamby » est totalement inapte et ridicule — ce qui le rend sympathique au demeurant ; qu’à chaque fois qu’il ouvre la bouche ce qu’il dit est une ânerie, une esquive, ou une vanne du niveau Carambar ; qu’il a à peu près le courage politique d’un moule ; que son projet pour la France est totalement à côté de la plaque — à l’image de cette taxe grotesque sur les revenusdes plus riches à 75 % . Et que dire de tous ces vieux socialistes décrépits qui l’accompagnent ? Du has been Fabius, auteur dudit projet d’Avenir, au déliquescent Jack Lang alter ego socialiste du décadent Frédéric Mitterrand, en passant par les Juliens Dray, Harlem Désir et consorts… On nous ressort toutes les vieilles peaux en nous faisant croire qu’elles sont vierges et que l’on peut rêver à un nouvel Avenir "ensemble". Même des mères maquerelles de la pire espèce n’oseraient pas duper leurs clients de la sorte.Il est évident aujourd’hui que c’est Arnaud de Montebourg qui aurait dû porter le projet Socialiste. Hollande lui, ne porte aucun projet. Il est le comptable patient qui était en haut de la pyramide socialiste au moment où la tête du chef a été coupée — pour ne pas dire autre chose. Avec la mise hors jeu de DSK, le PS a perdu sa libido. Il nous reste un Hollande à la consistance d'un flamby, qui attend son heure en escomptant le résultat du vote « contre ». C’est symptomatique de ce qu’est devenu la démocratie. Une succession de candidatstoujours plus mauvais, qu’on fout à la porte les uns après les autres. On peut voir en ce moment dans le métro une campagne  invitant les pigeons à aller voter. Election piège à con comme on disait en mai 68, comme si on avait dèjà intégré le fait que la France ne ferait plus que dégringoler pour les 100 ans à venir. Comme si l'on savait que quoi que l'on fasse tout se terminerait dans le flamby.