L’opérateur de la centrale nucléaire de Penly, où s’est déclenché mercredi un incendie provoquant une fuite d’eau radioactive (un incident classé au niveau 1 par l’ASN), a annoncé ce week-end un « retour à la normale » et « l’arrêt à froid du réacteur » numéro 2 de la centrale. Des inspections doivent désormais avoir lieu avant la remise en route du réacteur.
Les inspections et les travaux de réparation sur le réacteur pourraient prendre entre quatre et une dizaine de jours. « Ce sont des opérations que l’on connait, ce ne sont pas des opérations exceptionnelles », a estimé EDF dans un communiqué avant d’ajouter que le réacteur « ne redémarrera pas avant qu’on ait compris ce qui s’est passé dans le détail ».
L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), un organisme public en charge de la sûreté nucléaire en France, a toutefois précisé que le redémarrage du réacteur 2 de Penly serait soumis à son autorisation et a décidé d’envoyer sur place une équipe d’inspection. L’ASN a provisoirement classé au niveau 1 (sur 7) l’incident de Penly.
Un départ de feu, provoqué par deux flaques d’huile dans le bâtiment réacteur, aurait causé mercredi une fuite sur un joint de l’une des pompes de refroidissement du réacteur 2 de la centrale. Le réacteur s’est aussitôt mis en « arrêt automatique » et l’eau radioactive de ce circuit primaire a été « collectée dans des réservoirs prévus à cet effet à l’intérieur du bâtiment réacteur ».
Selon EDF, cet incident n’a eu « aucun impact sur l’environnement ».