Smash // Saison 1. Episode 10. Understudy.
Je trouve que Smash tourne toujours pas mal en rond. Elle semble se chercher et a bien du mal à se trouver. Elle navigue donc au milieu des eaux troubles de Broadway, sans parvenir complètement à nous toucher avec ce qu’elle raconte. Survendue, Smash se brise les ongles chaque semaine. La semaine dernière, on nous annonçait l’arrivée prochaine d’une star dans le show : Rebecca Duvall. Bon, plus la peine de dire qui incarne cette star du cinéma qui pourrait faire du musical : il s’agit tout simplement d’Uma Thurman. Oui, celle qui sait dire à la fois sexe et Schweppes dans une seule publicité. Plus ridicule tu meurs. Bref, je l’aime bien cette actrice (même si Kill Bill, qu’on se le dise, ce sont deux gros navets). Elle signe donc pour jouer Marilyn mais elle est coincée à Cuba. Quel dommage ! Et donc les investisseurs commencent à refroidir à l’idée que Rebecca laisse tomber le show à la dernière minute. Ce qui ne sera pas le cas puisqu’elle fait évidemment son entrée à la fin de l’épisode ou comment mettre le nom d’Uma sur un épisode où elle ne fait qu’une apparition d’une trentaine de secondes. C’est beau quand même non ?
Du coup, comme elle n’est pas là, Karen est promue doublure officielle de Rebecca afin qu’ils n’arrêtent pas les répétitions. Evidemment, tout s’enchaine avec pas mal d’aisance et de fun. L’esbroufe mis autour de l’épisode permet sûrement de voir le temps passé un peu plus rapidement et donc de prendre un malin plaisir à suivre ce que l’on nous raconte. Derek va même jusqu’à avoir une vision de Karen en Marilyn et pour lui c’est bon, il a trouvé SA star, celle qu’il veut au haut de l’affiche mais malheureusement ce sera Rebecca. Cette dernière n’a jamais fait de « live theater » puisqu’elle est une star du cinéma. Ce sera donc intéressant de voir comment le personnage s’en sort dans ce nouveau monde pour elle. Karen était amusante et futile, beaucoup de facilités tentent de plonger le personnage dans une sorte de paranoïa post-montée sur scène. Evidemment, le petit ami de Karen n’a pas ce qu’il aurait voulu à son boulot, et il aimerait bien que cette fois ci, ce soit Karen qui fasse des sacrifices. Surtout qu’elle va enfin dire à son petit ami que Derek l’avait harcelée sexuellement lors de son premier jour. La bagarre entre les deux hommes dans la rue n’avait malheureusement rien de naturel. Dommage.
Eileen a des soucis avec ses investisseurs et se morfond dans l’alcool. Et bim ! Quel coup de chance. Son barman a un bas de laine bien fourni, mais connait aussi un homme si riche qu’il peut donner de l’argent par les fenêtres sans même réfléchir. Il s’agit de Randy Cobra, un personnage haut en couleur. Même si je trouve son histoire assez lancinante pour le moment, le potentiel vient à la fin de l’épisode quand il accepte d’investir et qu’Eileen dit au revoir à ses investisseurs historiques (leur tête reste un grand moment de rire tout de même). Maintenant elle peut faire ce qu’elle veut et comme elle veut. J’avoue aimer l’idée que l’on donne plus de mouvements à Eileen. Ce personnage était enfermé dans un schéma assez médiocre, avec cette redondance dans l’histoire (investisseurs in / out / in… on en sort plus quoi). Quant à Ivy, qui ne sert strictement à rien (ou presque) tente d’être gentille avec tout le monde et notamment avec Karen, afin qu’elle récupère sa place dans le musical. Elle va également dire à Derek d’être plus gentil et apporte son soutien à Karen, … Sauf que voilà, même si elle est plus gentille, Ivy est maintenant morte pour le musical. On le sait pertinent. Surtout qu’Uma Thurman va sûrement quitter le show le jour de la première et Karen va devoir la remplacer à la dernière minute.
Enfin, Julia doit faire face à l’absence de Frank dans sa vie. La scène avec son fils était encore ridicule. Je me demande qui a pu laisser Leo entrer dans le cast de la série. Qui a osé ? Ou bien l’acteur s’est enfilé un des producteurs de la série (Steven Spielberg ? Roi de la trouvailles d’acteurs et non d’actrices… ) ou alors je n’en sais fichtre rien et cela m’énerve. On peut passer Leo sous un train non ? Histoire d’augmenter le taux de liquide lacrymale qui sort des yeux de Julia ? Les 10 ans de collaborations de Julia et de Tom se fêtent dans cet épisode également. Je n’ai pas trouvé ça spécialement bon. Je me suis pas mal ennuyé au fond. Smash nous également des scènes assez pathétiques entre Tom et son petit ami. Bientôt ce sera la bagarre chez IKEA pour trouver la table du salon. Franchement ? Bref, la série reste une petite déception pour moi. Ce n’est pas une non volonté d’aimer car j’adore Broadway, mais hormis le spectacle le reste est vide et niais. Côté musique, j’ai bien aimé le numéro de Tom (malgré la niaiserie des paroles écrites avec les doigts plein de sauce tomate et de parmesan sur une serviette en papier dans un Bread Sticks) et le reste des numéros (celui d’Ivy, m’a rappelé un truc : pourquoi on critique Glee et ses numéros pas coordonnés quand Smash fait ici la même chose !).
Note : 6/10. En bref, dans son cheminement vers la fin de la saison, Smash reste ultra décevante, tournant en rond, comme les petites marionnettes, Ainsi font, font, font, Trois p'tits tours et plus…. S’en vont…. Oui, de rien de vous avoir remis cette belle comptine dans la tête.