Elle, vient du milieu financier ayant travaillé pour la Deutschbank, née et éduquée en Grande-Bretagne (bien que sa famille soir originaire de Homs qu'Al-Assad bombarde justement); lui, était ophtalmologiste, n'a jamais fait son service militaire car il n'était pas animé du sentiment d'urgence et la vue du sang ne lui plaisait guère (!!!). C'est le frère ainé d'Al-Assad qui était plutôt destiné à tenir les rênes du pays mais celui-ci est décédé dans un accident de voiture en 1994. Bashar Al-Assad a donc pris le relais et a modernisé, relativement bien au début, la Syrie. Elle, avec ses contacts financiers, a aidé son mari à se former un réseau. Leur dictature modernisée a même séduit Sarko le chiot puisque celui-ci les avaient reçus comme invité pour la parade du 14 juillet 2008.
Il y a dans le couple Al-Assad un "débranchement" lié à leur envie de rien perdre de leurs privilèges, peu importe si le peuple est dans le chemin. Le bien collectif du peuple syrien ne doit pas brimer le bien personnel de Bashar et Asma. Tous deux atteints de la "déconnexion" liée au culte de la personalité et propre aux plus vils dictateurs mondiaux.
Quand on vous voue un culte, que votre image est partout, qu'on vous vénère, il est facile de ne plus toucher terre.
Et il a eu le culot de revenir au pays après le dernier tremblement de terre afin de se représenter aux élections...
Hitler et Mussolini se payaient beaucoup de faste et agissaient/réagissaient dans la démesure aussi, mais Staline pour sa part, n'était intéressé que par le pouvoir. On avait davantage un dictateur visionnaire en Staline.
Les autres sont surtout de l'ordre du médiocre.
Chez le couple Al-Assad, on a un mélange des deux.
Une volonté de pouvoir très forte et très certainement un début de culte de la personalité.
Le pouvoir absolu corromp absolument.