Peut-être ne connaissez-vous pas Jack Tramiel, et pourtant il fait partie des grandes figures des années 80, dans le milieu informatique.
Il fût le fondateur de Commodore International et une des figures cruciales dans l’histoire de l’informatique personnelle. Il est décédé ce jour à l’âge de 83 ans.
Il est né en Pologne en 1939. Il fût envoyé, lui et sa famille, à Auschwitz, puis à Ahlem, camp de travail près de Hanovre, avec son père. Il en a réchappé et émigra aux Etats-Unis en 1947. Il créa sa société familial en 1952 à New York, à partir d’une boutique de machines à écrire.
Tout d’abord réparateur, il continua en créant Commodore à Toronto en 1954, en plein boum des calculatrices électroniques. Il s’orienta vers la micro-informatique en rachetant plusieurs sociétés comme MOS Technology. En 1976, il maitrisait toute la chaîne, de la recherche jusqu’à la distribution.
Commence alors l’ascension de la marque, avec le PET 2001 (Personal Electronic Translator) en 1977. Le Vic-20, grand succès de la marque, en 1981, pour se transformer en Commodore 64 en 1982, avec des caractéristiques exceptionnelles pour l’époque. Tout ceci pour arriver à l’Amiga 1000, le 500 etc… nous les connaissons tous et nous y sommes très attaché.
Tramiel quitta, contraint et forcé, la société Commodore, en 1984 et achète la division ordinateur et console de jeu d’Atari et fonde l’Atari Corporation. Sous sa direction, on voit apparaitre le concurrent direct de l’Amiga, l’Atari ST.
Jack Tramiel laisse derrière lui son épouse, Helen et ses 3 fils, à qui nous adressons toutes nos condoléances.
Source : Forbes