On entendait tout récemment que « légaliser le cannabis aiderait à lutter contre le trafic d’armes et on s’attaquerait ainsi directement à l’économie souterraine ». Sauf qu’aucune étude ou statistique ne vient confirmer cette hypothèse fumeuse et toutes les données disponibles concernent le narcotrafic et tendent à démontrer l’inverse!
En effet, cette vision idyllique d’un « pays au joint libre » a déjà été expérimenté par de nombreux pays qui s’en sont toujours amèrement repentis et ont subi une vague déferlante de consommation de toutes les drogues et de la criminalité qui l’accompagne.
Justement, aux Pays-Bas, où la fumette est légale depuis 1976, le gouvernement a toutes les peines du monde à faire machine arrière tant le pays est gangréné par les groupes criminels de tous genres qui veulent bien sûr protéger un marché si juteux.
Pays où toutes les mafias du monde ont pignon sur rue, où les saisies de drogues telles que Coke, Amphétamines, Héroïne ou autres drogues de synthèse sont quasi-quotidienne. Selon un récent rapport de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), les Pays-Bas ont une position de « pivot dans le trafic international de Cocaïne en provenance d’Amérique Latine, mais aussi d’héroïne en provenance d’Afghanistan, représentant l’étape finale de la route des Balkans », un narcotrafic qui représenterait plusieurs milliards d’euros chaque année, et qui favorise nécessairement le trafic d’armes.
La Suède en 1970, sur les conseils de leurs psychosociologues, ont cru en la véracité de ce cliché et ont décidé la vente libre du cannabis avec l’assurance qu’ils en contrôleraient ainsi l’usage, et que, de surcroît, cela réduirait les violences inhérentes au trafic.
Résultat : en 1980, le gouvernement suédois a été confronté à une explosion de la toxicomanie chez les jeunes : 14,7 % de nouveaux « accros » par an et augmentation parallèle de 1a violence.
Suite à cela, la Suède a adopté une loi plus répressive et 1a mise en œuvre d’une prévention systématique qui, en quinze ans, a fait de ce pays celui d’Europe où la consommation de toutes les drogues est la plus faible.
Pour Robert Galibert, président de l’association Non à la drogue, oui à la vie en France : « Le point clé pour surmonter ce fléau c’est l’information. Il est important de fournir des données factuelles basées sur des expériences vécues. Si les gens, et notamment les jeunes, savaient ce que sont réellement les drogues et ce qu’elles font, la plupart d’entre eux choisirait de ne jamais en prendre de leur propre chef »
L’association « Non à la drogue, oui à la vie » distribue gratuitement des livrets d’information comme la série de livrets intitulée La Vérité sur la drogue, informant sur les dangers du cannabis, Héroïne, Cocaïne, Crack, Ecstasy, LSD, Antidouleurs, Crystal Meth, Ritaline, consommation abusive de drogues psychotropes prescrites ou drogues par inhalation. Des clips vidéo sont également consacrés aux drogues les plus courantes et un nouveau documentaire basé sur les interviews de plus de 200 anciens toxicomanes, que l’on peut regarder et commander sur www.drugfreeworld.org.
Pour obtenir davantage d’informations sur les actions de l’association ou pour télécharger ou recevoir gratuitement ses publications, visitez le site internet :www.nonaladrogue.org
Contact presse : Robert Galibert au 06 20 51 17 57
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