Maison à énergie positive ou BEPOS (Bâtiment à Energie POSitive)
Publié le 09 avril 2012 par Immobilien @dopimmo
Le principe de la maison BEPOS est de consommer moins d’énergie que celle qui est produite. Ce n’est plus de l’autosuffisance, mais une indépendance totale. Cette norme est prévue pour être appliquée à partir de 2020 sur toutes les nouvelles constructions. Maison positive et maison passive La RT 2012 entrera en vigueur en 2013, mais il y a déjà des projections sur le futur qui n’est plus très éloigné. La règlementation qui semble pointer pour 2020 est la maison positive. Si la norme en 2013 est de consommer moins de 50 kWh/m2/an, la maison passive tente de ne consommer que l’énergie qu’elle produit et le logement BEPOS voudrait plutôt vendre l’excédent. Ce qui veut dire qu’il faut rendre encore plus performante la maison passive. Une des normes en bâtiment est le BBC ou Bâtiment à Basse Consommation, soit un chiffre de 15kWh/m2/an. Ce qui est déjà énorme comme économie. Le label allemand de Passivhaus sert de référence pour les logements passifs. Pour passer vers la maison positive, il faut donc que la conception reprenne les grandes lignes de la maison passive pour ajouter les nouvelles réalisations en question de production d’énergie renouvelable comme les nouveaux panneaux photovoltaïques et les pompes à chaleur. Le but visé est bien sûr plus que l’autosuffisance. Les principes de la maison positive Il faut commencer par la maison passive. Ensuite, il faut passer par les innovations telles que l’isolation thermique renforcée, les meilleures fenêtres, la suppression des ponts thermiques par une isolation de l’extérieur, l’étanchéité absolue à l’air. L’utilisation de ventilation à double flux pour le renouvellement de l’air et pour limiter les pertes de chaleur, l’optimisation de l’installation solaire passive, la protection solaire et climatisation passive sont aussi comprises. Ce n’est pas tout, il y a la diminution de la consommation des équipements ménagers, l’utilisation des nouvelles technologies en production d’énergie (capteurs solaires photovoltaïques et thermiques, éolienne, pompe à chaleur sur nappe, freecooling par plancher rayonnant, rafraichissement adiabatique, sondes géothermiques verticales). La récupération des eaux pluviales pour une utilisation future est aussi à envisager. L’épuration se fera alors au moyen du lagunage. Le but est de vendre le surplus d’électricité aux voisins ou directement sur les réseaux de distribution privés et publics. Les atouts et les inconvénients Ce qui attire en premier lieu est la facture en fin du mois : ce n’est plus une sortie, mais plutôt une rentrée d’argent. Le fait de vendre l’excédent est un avantage certain. Sur l’investissement qui est réalisé, la rentabilisation de l’installation se fait au bout d’une quinzaine d’années, suivant le type de matériels utilisés. De plus, certaines régions subventionnent les particuliers qui se lancent sur cette voie. Sans oublier les avantages fiscaux liés à l’utilisation et la revente des énergies dites renouvelables. Pour le volet écologique, il faut noter la pollution moindre et l’absence presque totale de CO2 et l’autonomie des logements ainsi équipés. Vivre dans un tel logement est donc un atout pour la santé quel que soit la saison. Cependant, l’investissement pour avoir la maison positive est encore assez lourd en France. Les raisons en sont diverses. Pour commencer, il y a le côté finance, il est de 10 à 30% de plus que la construction classique. Le nombre encore faible des professionnels qui maitrisent parfaitement les techniques utilisées allonge le délai de livraison en plus du fait qu’il faut importer la quasi-totalité des matériaux à utiliser.