Brother Sparrow

Publié le 09 avril 2012 par Polyphrene

Voices in the street,Footsteps on the concrete Guess I hear just every sound, On the ground From my window view, I know a color blue I can bite so very hard, The day apart
Picture fresh as water clear Days have passed without you here Street lights dancing on the dark Across the park Waiting for a word from you,Waiting for a sign or two Footsteps on the city ground,You know the sound
Brother Sparrow, oh oh oh oh,Come tomorrow, oh oh oh oh,To my window, oh oh oh oh,Brother Sparrow, oh oh oh oh,Come tomorrow, oh oh oh oh,To my window, oh oh oh oh.
Agnes Obel chante avec une infinie délicatesse l’absence qui ne nous quittepas :Celle qui nous fait attendre un mot, une lettre, un signe.Celle qui nous fait sursauter lorsque l’ombre d’un arbre qui s’agite sousle vent dans la rue passe subrepticement sur le mur.Celle qui nous fait croire entendre la voix ou le pas familiers au moindrebruit fortuit.Celle qui nous donne l’envie furieuse de nous projeter dans le ciel pourembrasser d’un regard la terre entière et ne plus être seul.Celle qui nous fait parler au moineau qui se pose un instant, tourne latête ici et là, ne semble pas nous voir, et repart d’un coup d’aile…Mais nous restons là, cloués au sol, sans ailes, sans elle, sans rien.
Frère Moineau
Des voix dans l’alléeDes pas sur la chausséeJe perçois le moindre bruitD’où je suisDepuis ma fenêtreJe sais pouvoir mordreTrès fort une couleur bleue pourLa prendre au jour
Image fraîche comme l’eau viveLes jours passent sans que t(u) arrivesL’ombre danse à la lumièreDes réverbèresJ’attends de toi des nouvellesJ’attends un signe, un appelBruits de pas sur la chausséeQue tu connais
Frère moineau, oh oh oh ohReviens bientôt oh oh oh ohA mon carreau oh oh oh ohFrère moineau, oh oh oh ohReviens bientôt oh oh oh ohA mon carreau oh oh oh oh
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)