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Critique Ciné : Rec 3 - Genesis, arrêtons de filmer...

Publié le 08 avril 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Rec 3 : Genesis // De Paco Plaza. Avec Leticia Dolera, Diego Martin et Ismael Martinez.


L'une des plus prolifique franchise espagnole était de retour au cinéma cette semaine pour un nouveau volet de la saga. Un volet plus ou moins bon, avec de bons éléments mais aussi de très grosses déceptions qui ne permettent vraiment pas de dire que Rec 3 est meilleur que les deux premiers. Et c'est dommage car dans le mot "Genesis" je m'attendais à quelque chose de différent comme le début de toute l'histoire, et voir comment cela a commencé. Mais on a eu notre dose avec un Rec 3 qui tente de nous sortir du lieu de prédilection des deux premiers volets en s'exportant dans le banquet d'un mariage. Toujours la même recette, toujours les mêmes morts, mais pas la même fin. Cette dernière se rapprochant beaucoup plus d'une fin de film d'horreur classique. Peut être un peu déçu également à ce niveau là, surtout que l'on ne laisse même pas espéré de suite avec un cliffangher. Peut être que les déceptions et les réjouissantes de ce troisième volet auraient pu trouver réconfort en prenant quelques bons éléments des deux premiers volets.
C'est le plus beau jour de leur vie : Koldo et Clara se marient !
Entourés de leur famille et de tous leurs amis, ils célèbrent l'événement dans une somptueuse propriété à la campagne. Mais tandis que la soirée bat son plein, certains invités commencent à montrer les signes d'une étrange maladie.
En quelques instants, une terrifiante vague de violence s'abat sur la fête et le rêve vire au cauchemar...
Séparés au milieu de ce chaos, les mariés se lancent alors, au péril de leur vie, dans une quête désespérée pour se retrouver...
Pourquoi Rec 3 c'est bien… Parce que c'est trachi-fun, que l'on a l'humour espagnole fait le plein. Rec 3 c'est une franchise qui avait besoin d'un coup de jeune, les critiques ayant reproché au second volet de partir dans un délire religieux. Cet univers est repris dans ce nouveau volet de la saga, mais avec un humour plus potache et plus farouche. Ce film veut clairement nous divertir et nous faire passer un moment de non-réflexion. C'est aussi ce que l'on peut rechercher dans un film d'horreur tel que celui ci. Et puis c'est aussi une construction assez sympathique, différente des deux premiers volets, avec des personnages bien plus colorés. Le changement de lieu également permet donner au film une énergie supplémentaire. Il est vrai que cet immeuble, on pouvait en avoir un peu marre. Le second volet de la saga remaké au Etats-Unis (qui est par ailleurs une vraie daube) change également de lieu pour un avion et un aéroport cette fois ci. Dans ce troisième volet, le banquet d'un mariage avait clairement plus de potentiel et le tout est réussi. Je retiens évidemment la mariée à la tronçonneuse, le mari en Saint George, le prêtre et ses prêtrises et la grand mère et ses quelques bonnes répliques.
Pourquoi Rec 3 bah… c'est aussi… nul… Bah parce que le principe du found foutage n'est pas utilisé tout au long du film. Ce qui faisait sûrement l'originalité de Rec c'est avant tout ce côté vicieux. D'ailleurs, le début du film garde ce côté "Cinéma Vérité" (première télé-réalité de l'histoire), notamment grâce aux deux caméramans (dont un se retrouve avec cette fameuse caméra à balancier, que l'on appelle je crois bien, RED tout simplement). Bref, le principe est abandonné après quelques minutes de film, lorsqu'une caméra est bousillée. On se retrouve donc avec un film d'horreur classique et sans réelle envergure. Dommage. Egalement une déception, l'histoire. Elle est décousue des deux premiers volets alors que quand on nous parler de genèse (donc de début), on peut s'attendre à un prequel (et que l'enfant de la mariée est… la fameuse fille flippante des deux premiers volets). Mais non, rien de tout ça. Alors le film s'engouffre dans les facilités, l'amour rosé, et la sensibilité. Une franchise qui s'est fadie avec un troisième volet qui perd l'origine.
Note : 4/10. En bref, un film d'horreur qui permet l'essence même de sa franchise dans un gloubiboulga certes fun mais raté.


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