Chocolat : quand la littérature s’en mêle…

Par Litterature_et_chocolat @HeleneChoco

… ou comment un amour tranquille se transforme en une passion… dévorante!

Boites à l'ancienne de Chapon

Fût un temps où je disais aimer le chocolat. Adorer le chocolat. Entendons-nous, j’adorais aussi le thé, j’en buvais des litres. Je buvais le “Thé jaune” (avec de la pseudo-poudre de thé à l’intérieur). Un jour, ou plutôt, un soir de Noël, j’ai reçu un superbe cadeau : le livre Le thé : arômes et saveurs du monde, accompagné de trois sachets de thé Mariage Frères. Lecture, découverte, exploration, et rapidement extase, pâmoison : regarder une feuille de thé se dérouler dans l’eau, observer les fleurs s’ouvrir sous l’effet de la vapeur, humer des fragrances d’herbes (et aimer ça). Voilà, j’avais découvert le thé, le vrai, le bon. Grâce à un livre

Quand le tea time devient une cérémonie...

D’accord pour le thé. Mais le chocolat, me direz-vous? On goûte un carré de chocolat, on aime ou on passe son tour. Non? Non! Non, trois fois non! Parce que le chocolat, c’est comme le thé. D’un côté, la tablette “vache mauve” (avec sa marmotte pour mettre le chocolat dans le papier). De l’autre, des pralines aux goûts improbables et, à première vue, inconciliables avec celui du chocolat.

Quelques ganaches féeriques de Chapon

Par hasard… j’ai visionné le film “Le chocolat“. Et j’y ai découvert des propriétés insoupçonnées de la fève de cacao : associée aux épices, sa saveur explose en bouche. Relevée par une pincée de piment, le breuvage réchauffe le cœur. Le chocolat n’était plus une simple friandise, c’était devenu un message d’amour, d’amitié, un bonbon aux effets miraculeux qui réconcilie les âmes. Grâce à l’adaptation cinématographie du livre de Joanne Harris, un monde de saveurs insoupçonnées s’ouvrait à moi. Exit la vache et la marmotte, Léo le belge et Lili le suisse : à moi le chocolat dans tous ses états!

Lorsqu’on m’offrait (bien trop rarement) une boîte de chocolats, je cherchais des goûts nouveaux. Amatrice de chocolat au lait dans une vie antérieure, j’étais désormais avide d’expériences gustatives inédites. Jusqu’au jour où… est arrivée chez moi une boite de chocolats Chapon. Si l’écrin est de toute beauté, que vous dire des pralines qu’il renferme? Je m’extasiais devant la multitude de couleurs et de formes. Du jamais vu. Et j’ai découvert… la ganache infusée au basilic. Le chocolat enrobé d’une croûte à la fleur de sel. Le parfum des baies roses avec le praliné amande. Les fruits confits. Le vinaigre de Xérès

Depuis, je me délecte de littérature culinaire : Le Rocher de Montmartre de Joanne Harris et ses chocolats chauds revigorants, Le Cuisinier de Martin Suter et ses recettes aphrodisiaques, le sublissime Chocolat Amer de Laura Esquivel et ses plats magiques… La littérature fait réfléchir, la littérature divertit, mais qui eut cru que la littérature puisse me faire réaliser que je n’avais pas encore vraiment découvert la substantifique moelle de mes plaisirs quotidiens?

Avez-vous vu la beauté de ces pralinés?

Et vous, avez-vous fait une découverte culinaire ou gustative extraordinaire grâce à la littérature?

NB : ce billet n’est PAS sponsorisé par Chapon. Malheureusement…
NB2 : Prochaine étape : un petit stage chez Valrhona pour mieux connaître les différents crus de chocolat et… savoir confectionner moi-même mendiants et autres confiseries!
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