ICRA International goes social!

Publié le 07 avril 2012 par Janosizoltan

Hier soir, une réunion web était organisée à propos du site web d’ICRA International – ceux qui me connaissent savent que j’en parle régulièrement.

ICRA, c’est l’acronyme pour International Commission for the Rights of Aboriginal People, en anglais dans le texte. Le but principal étant d’aider, favoriser et faire valoir les peuples oubliés de notre planète. Je ne vous les citerai pas tous, mais je pense aux Karens de Birmanie, aux Emberá Katio et aux U’wa de Colombie, par exemple.

Mini-trip

Je découvre une énorme baraque non loin du centre de Mont-Saint-Guibert. Le quartier semble hyper calme. On me dit que Zavata est présent avec ses autruches et dromadaires pour quelques représentations.

[réflexion] Je n’irai pas le voir, mais j’applaudis encore ces troupes de cirque qui arrivent, tant bien que mal, à se maintenir. Dans l’ère du “tout numérique”, on serait surpris de se dire que voir des animaux exotiques, c’est presque devenu has been. Dommage. [/réflexion]

C’est donc autour d’une bière artisanale, la Poyete, brassée par Jean, notre hôte, que nous discutons des statistiques du site existant.

Les bases

L’écoute, l’explication et le débat: c’est du moins sur ces postulats-ci que je me base lorsque je présente quelques chiffres et analyses statistiques. Mon public, ce sont les passionnés d’ICRA (Hervé, Jean, Caroline, Chris) qui ont les mains dans le cambouis, surtout niveau contenu et qualité journalistique du site (et aussi technique).

Après avoir distingué succinctement une visite, d’un visiteur et d’une page vue, on pouvait attaquer le gros morceau! Ambiance bon enfant, et beaucoup de questionnement. A l’attaque

Les objectifs

Les souhaits de l’association sont multiples et demandent un éclairage pour son adaptation “en ligne”. En gros, ICRA International tend à:

  • augmenter le nombre d’adhésion
  • améliorer la récolte de dons / paiements via internet
  • fournir une information de qualité
  • mettre en avant les différents programmes (Akassa, etc)
  • pousser les pétitions
  • augmenter le nombre d’abonnés à la lettre d’information
  • faire parler de l’association et rendre les actions plus virales
  • créer une boutique en ligne (reléguer au 2d plan car, la demande d’investissement est beaucoup trop importante).

Tout un programme et pour y arriver, il faudra en tout point, augmenter le trafic sur le site. Que ce soit via l’accès aux moteurs de recherche, les mailings, mais aussi les réseaux sociaux, tels que Facebook et Twitter.

Les chiffres

On peut s’émerveiller des chiffres, leur faire dire tout et leur contraire. Il faut surtout garder ses distances, et être très critique. Malgré son trafic peu élevé, le site d’ICRA International score assez bien dans les résultats de recherche. Les mots-clés sont très spécifiques (noms des peuples ethniques, par exemple). Le “long tail” a toute son importance… Cela peut garantir un trafic de qualité sur le site. Ce n’est pas plus mal.

Ecrire le mot-clé Embera katio dans Google mène très vite à ICRA. Le nouveau visiteur sera séduit par la qualité des reportages à ce sujet. Mais, statistiquement, il ne l’est que pour une durée moyenne de 3 minutes, à raison de moins de 3 pages vues par visite… Pour un site d’information, ces données sont donc beaucoup trop faible. Une solution simple serait de rediriger le lecteur vers d’autres articles du même thème, avec des liens en bas de l’article.

Le trafic naturel est quant à lui, élevé (plus de 60% des visites proviennent d’un moteur de recherche), pour presque 20% de visites amenées par des sites externes (referral sites). Le mailing se taille la part du lion et permet, comme souvent, d’augmenter le trafic du site le jour de l’envoi. A ce sujet, je proposais la solution Mailchimp, pas trop couteuse, mais qui permet de donner des statistiques précises sur le nombre d’ouverture et de clics dans les lettres d’info envoyées aux abonnés. Chose qui n’est pas possible aujourd’hui, et contraignant, car l’impact réelle des envois ne peuvent pas être analysés pour de futures améliorations.

Presque 10 ans d’archives

Depuis 2003, le site web d’ICRA archive les articles écrits en ligne et les dossiers diffusés dans le journal IKEWAN. On ne se plaindra pas de la longueur des textes, souvent remis en question sur le web, pour cause de fatigue de lecture. Ici, l’information est complète. Et c’est un luxe indéniable!

Le tout est de le structurer correctement. Classés par date, les articles sont disponibles assez facilement.

Choix du CMS

Côté outil, le va-tout de l’équipe est de migrer l’ancien vers une nouvelle plateforme Joomla!. Honnêtement, la dernière fois que j’ai utilisé ce CMS (Outil de gestion de contenu / Content management system en anglais), c’était il y a 6 ans, et je ne m’en suis pas vraiment remis. Une expérience usability difficilement convaincante. Dans le contexte de l’époque, WordPress n’étant pas encore l’outil d’aujourd’hui, Joomla! semblait intéressant, avec une communauté active, et donc, plein de plugins disponibles et les questions/réponses qui vont avec.

C’était donc il y a 6 ans. Depuis, j’ai goûté au plaisir de la 1ère installation WordPress. Et de ces nombreuses mises à jour, jusqu’à aujourd’hui. J’ai surtout laissé tomber Joomla!, mais il se pourrait que la communauté soit toujours aussi présente, et que les améliorations UI et design me surprennent. Wait & see.

Mais tout changement de plateforme implique des risques pour le référencement. Garder les urls ou du moins, les rediriger correctement s’il n’est vraiment pas possible de faire autrement. C’est un travail technique qui requiert une certaine attention. J’aurai l’occasion de revenir une autre fois sur la structure du site, étant donné qu’elle n’était pas encore clairement établie à la fin de cette première réunion.

ICRA, what’s in the name!

ICRA est un acronyme utilisé dans le monde entier par beaucoup d’associations et groupes de travail en tout genre. Quelques exemples en vrac:

Je vous laisse donc imaginer la difficulté pour ICRA d’arriver en haut de la liste des résultats.Au niveau mondial, le mot ICRA est largement utilisé… en Turquie, il désigne l’exécution, la performance. icra müdürlüğü veut dire Directeur exécutif. Cette recherche écrase logiquement toutes les autres.(source Google Insight)

Et les médias sociaux dans tout ca?

Comme le nom n’était finalement pas si original que ça, sur une échelle mondiale, il fallait réagir autrement pour le mettre en avant intelligemment. L’avènement des réseaux sociaux m’a vite mis la puce à l’oreille, et c’est la raison pour laquelle je repère régulièrement les “nouveaux” réseaux. J’en profite pour réserver le nom ICRA partout où c’est possible.

Un problème de marque? Non, pas vraiment. ICRA International existe depuis longtemps, et les nombreuses autres associations homonymes n’ont jamais rien tenté pour récupérer l’acronyme, par ailleurs, sur d’autres plateformes.

Concrètement, ICRA, et ses 4 lettres très pratiques et reconnaissables, est donc présent sur les réseaux sociaux suivants;

Pour les deux derniers, c’est une présence passive, car le temps empêche de tout mettre à jour en permanence. Google+ n’accepte toujours pas la mise en ligne automatisée des articles via un feed RSS…

Si vous estimez qu’il manque un réseau social particulier pour ICRA (je pense à des réseaux sociaux ayant pour thème les associations, s’il en existe), faites le moi savoir, merci!

(Il y a encore des millions de choses à raconter sur ce site, mais si vous arrivez déjà jusqu’ici, c’est que vous avez eu la patience de tout lire – to be continued donc… ! )

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