Ce qui interpelle également, c'est la différence d'interprétation de ces défaites selon à qui on s'adresse. Dwyane Wade par exemple, n'hésite pas à évoquer la fatigue et le côté harassant de cette saison si particulière sur ESPN.
"Tout le monde est fatigué. Tout le monde dans la ligue. Certains soirs, tout va bien aller, et certains soirs, tout ira moins bien."
LeBron James et Chris Bosh sont souvent allés dans le sens de Wade, tandis qu'Erik Spoelstra refuse de parler de cela, et de jauger le temps de jeu de ses superstars, encore utilisées au maximum hier soir. Cela pourrait-il être le véritable talon d'Achille du Heat ?
Le manque de rotation de cette équipe fait débat depuis la mise en place du Big Three, laissant très peu de marge financière pour équilibrer l'équipe derrière. L'irrégularité chronique de certains lieutenants (Mario Chalmers ou encore Joel Anthony, remplacé par Ronny Turiaf désormais dans le cinq de départ) ne permet pas au Heat de donner du repos à ses guerriers à la manière des Spurs par exemple.
Seul l'avenir nous dira si le Heat peut passer outre cette fatigue, mais Spoelstra préfère se concentrer sur le jeu.
"Nous avons un potentiel très haut. Nous avons encore beaucoup à progresser, comme les autres équipes."
Il ne reste plus que quelques semaines pour cela, avant les playoffs.
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