« Les enthousiasmes collectifs organisés, tels qu’on les pratiquait dans l’Allemagne nazie et la Russie soviétique, très peu pour moi. »
Tout est dit, et écrit. Nous saurons nous en ressouvenir le moment venu…
je laisse à mes confrères et consœurs blogchéviks le soin de vous répondre car cette violence et cette stupidité me laisse sans voix. Il me semble de plus avoir déjà répondu à ce genre d’âneries. Bien que nous sachions à quoi nous en tenir quant aux conflits d’intérêts qu’il contribue à mettre à jour, il nous blesse pourtant chaque fois que nous le constatons, à nous tous qui suivons, sur place ou par le biais du net, l’épopée populaire du long chemin des meetings du Front de Gauche. Il est indéniable qu’ils ne sauraient être en effet le seul fruit de la volonté d’une sorte de Führer que Mélenchon n’est certes pas quand on a eu la chance de l’approcher ne serait-ce qu’un peu, laissant ainsi la place à l’évidence éclatante de votre pure bêtise, Monsieur Julliard. Serions nous au yeux d’un certain establishment médiatique fait indifféremment de Quatremer, Barbier, Julliard, ou autres je ne sais quel éditocrate vénéneux plus dangereux que le Front National, que pourtant nous combattons ? Ce même Front National que vous avez pourtant tant contribué à banaliser, ne serait-ce que par votre incompétence et votre manque de pugnacité, à vous et vos semblables…
Voila bien là une attitude qui tend à se généraliser et qui me déçoit profondément quant au sens critique de certains prétendus journalistes et intellectuels dont on se demande ce qui peut bien justifier une telle agressivité… Elle est injuste : nous ne sommes ni les jeunesses hitlériennes, ni les futurs cadres d’un nouveau régime nazi. Simplement des hommes et des femmes qui pensent qu’un autre monde est possible, et qui tentons chacun à notre humble niveau de le construire avec l’aide et le talent de Jean-Luc Mélenchon.
S’il y a bien aujourd’hui une forme de fascisme, il serait à nos yeux bien davantage à rechercher du côté de celui, si froidement et imperturbablement technocratique et financier, qui en Europe, est proposé par tous les dirigeants en exclusive alternative à leurs peuples martyrisés.
Permettez nous, malgré votre aveuglement intellectuel qui vous conduit à vous tromper d’ennemi, de la combattre sans être sans cesse insultés et calomniés, Monsieur Julliard et tous les autres : elle est meurtrière, et indigne d’une société dite civilisée.