Grimm // Saison 1. Episode 16. The Thing With Feathers.
Afin de bouleverser le classique train train quotidien de la série et donc du l'enquête du jour, Nick et Juliette décident qu'il est temps pour eux de prendre un petit week end en amoureux, dans
les bois, car Nick veut s'éloigner le plus possible de sa vie de Grimm et faire sa demande en mariage à Juliette. Sauf que rien ne va se passer comme c'était prévu. J'aime bien le petit couple
Nick et Juliette. Ils sont mignons tous les deux ensemble et sont donc bien plus amusant que l'on pourrait le croire. Grimm nous offre donc la possibilité de développer cette relation avec les
deux personnages. En tant que téléspectateur que je suis content que l'on s'intéresse à la vie personnelle de notre héros, même si c'est entremêlé d'une intrigue un peu plus Grimm-esque. Sur leur
chemin, ils rencontrent donc Robin, une jeune femme (créature), qui a un oeuf d'une valeur inestimable en elle, et qu'un méchant tente de faire sortir. Nick et Juliette tentent de la protéger du
shérif local et de son frère qui sont prêt à mettre la main sur le magot. Si l'intrigue parait banale et parfois un peu ennuyeuse (on tourne beaucoup trop en rond au début de l'épisode, la
répétition chronique de certaines scènes, …), elle arrive finalement à être très sympathique sur la fin.
Le chamboulement de la vie quotidienne de nos deux personnages au sein d'une affaire qui n'inclue pas de force policière (tel Hank), on s'amuse donc plus. Notamment quand ils vont tenter de
demander l'aide de Monroe au bout du téléphone (merci le gros placement de produit pour l'iPhone et Facetime, l'application de visiotéléphonie d'Apple). L'épisode reste assez bien tourné,
notamment avec la bonne scène dans le supermarché que j'ai bien aimé, ou encore la fin qui permet d'apporter un peu de tension à la série. Et Juliette en fille qui tire avec un flingue, c'est
quand même du grand moment de télévision, bien drôle et bien tourné. Même parfois Grimm n'arrive pas à aller au bout des choses qu'elle veut nous dire, à cause d'un manque de moyens certains,
elle ne s'en sort finalement pas si mal que ça. NBC, ancienne mère de la sci-fi sur les networks américains (et je parle évidemment de Star Trek ou encore du fait que la chaîne Syfy appartient au
même groupe), renoue avec ses racines et le tout avec plus d'efficacité que l'on ne pourrait le penser. La force même de Grimm c'est d'avoir su prendre des éléments des contes afin d'en créer
d'autres elle même.
Note : 7/10. En bref, de l'imagination débordante limitée par des moyens assez faibles. Dommage.