genre: science fiction
Année: 2008
durée: 1h30
l'histoire: Depuis qu'il a découvert qu'il pouvait se téléporter s'importe où sur Terre, le monde n'a plus de limite pour David Rice. Les murs du monde ne l'arrêtent plus et aucun coffre de banque ne lui résiste, jusqu'à ce que...
la critique d'Alice In Oliver:
A la base, Jumper, réalisé par Doug Liman en 2008, est l'adaptation d'un roman homonyme de Steven Gould.
Pour Hayden Christensen, ce film de science fiction est aussi l'occasion de se détacher de son rôle de méchant et futur Dark Vador dans la première trilogie Star Wars. L'acteur a donc envie de varier les plaisirs.
Dans Jumper, Hayden Christensen partage également l'affiche avec Samuel L. Jackson, Diane Lane, Jamie Bell, Rachel Bilson et Michael Rooker.
Curieusement, ce nanar remportera un vif succès au box-office, rapportant plus de 220 millions de dollars.
D'ailleurs, Doug Liman et Hayden Christensen ont même pour idée de signer plusieurs suites.
En même temps, le concept de Jumper est plutôt prometteur et a toutes les cartes en main pour séduire le public adolescent, souvent peu exigeant en matière de qualités cinématographiques.
Il est donc question ici de téléportation, plus précisément d'un jeune homme, David Rice (Hayden Christensen), capable de se déplacer à travers les différentes contrées de notre vaste monde.
C'est d'ailleurs le début du film qui n'hésite pas à jouer la carte de la fantaisie. Doug Liman utilise et abuse de son concept via une introduction plutôt prometteuse. Nous découvrons donc un héros se dorer au soleil sur la tête d'un Sphynx quelque part en Egypte. Toutefois, histoire de faire "djeuns", le film ne parle pas vraiment de téléportation, mais plutôt de Jumper.
En gros, ça va "jumper" !
David Rice est donc un Jumper. Hélas, notre héros naïf n'est pas le seul Jumper sur Terre. D'autres personnes possèdent également ce pouvoir.
David est donc poursuivi par une mystérieuse organisation menée par un Samuel L. Jackson, ce dernier étant affublé d'une coupe de cheveux à coucher dehors !
Après un premier bon quart d'heure, le film perd rapidement son concept pour sombrer en mode nanar.
La faute revient principalement à des personnages lisses et sans saveur. Par exemple, l'idylle entre Hayden Christensen et Rachel Belson est des plus inintéressantes et destinée à ravir (encore une fois) les adolescentes en rut.
Même chose pour l'initiation de notre héros de pacotille par un autre Jumper. Bref, pas grand chose à retenir de ce pétard mouillé qui ne parvient jamais à passionner. Reste la coupe de cheveux affreuse de l'ami Samuel L. Jackson.
Fous rires garantis !
Note: 04/20
Note nanardeuse: 12.5/20
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble