Les Diamants Sont Eternels

Publié le 07 avril 2012 par Olivier Walmacq

genre: espionnage
Année: 1971
durée: 1h55

l'histoire: James Bond se lance à la recherche d'un trafiquant de diamants à Amsterdam et se retrouve face à Blofeld. Ce dernier est en passe de finir la cosntruction d'un gigantesque laser avec pour projet de détruire Washington.

la critique d'Alice In Oliver:

Les Diamants Sont Eternels, réalisé par Guy Hamilton en 1971, constitue un épisode important puisqu'il s'agit de la dernière apparition de Sean Connery dans la série. Certes, l'acteur reviendra en 1983 dans Jamais Plus Jamais.
Toutefois, ce volet est aussi considéré comme un épisode à part de la franchise. L'air de rien, avec ce nouveau cru, Guy Hamilton s'impose comme l'un principaux artisans de la saga.

En dehors de Sean Connery, ce septième film de la série réunit Jill St John, Charles Gray, Jimmy Dean et Lana Wood.
Viennent également s'ajouter les habitués de la saga: Lois Maxwell, Desmond Llewelyn et Bernard Lee. Pour le rôle de Tiffany Case, plusieurs actrices seront contactées, notamment Raquel Welch, Jane Fonda ou encore Faye Dunaway.

C'est finalement la belle Jill St John qui obtiendra le rôle. Pour l'anecdote, Charles Gray avait déjà joué dans On Ne Vit Que Deux fois mais dans la peau d'un autre personnage.
Ici, il incarne l'ennemi juré de James Bond, un certain Blofeld, un mégalomane bien décidé à détruire Washington et à éliminer le plus célèbre des agents secrets.

Comme je l'ai déjà souligné, ce film constitue la dernière apparition de Sean Connery sous le costume de James Bond.
L'acteur voulait déjà abandonner son personnage après On Ne Vit Que Deux Fois. Toutefois, George Lazemby n'a pas vraiment convaincu dans Au Service Secret de sa Majesté. Les producteurs se tournent alors logiquement vers Sean Connery.

Les Diamants Sont Eternels mise davantage sur les séquences spectaculaires. La plus surprenant étant celle où James Bond se retrouve face à deux catcheuses bien déterminées à l'éliminer.
Ensuite, ce septième épisode peut également s'appuyer sur un méchant charismatique. L'affrontement entre Blofeld et James Bond tiendra toutes ses promesses.
Mieux encore, cet épisode nous entraîne carrément dans l'espace. Voilà une idée qui sera reprise un peu plus tard dans la saga, avec Moonraker.
Bref, Les Diamants Sont Eternels contient tous les ingrédients d'un bon James Bond et devrait ravir les fans de la saga.
C'est déjà pas mal.

Note: 15/20

 
James Bond - Les Diamants sont éternels