Paru aux éditions J'ai lu en avril 2012
73 pages
Appréciations personnelles :
Je remercie les éditions J'ai lu pour leur confiance et m'avoir permis de sortir de mes habitudes avec cette découverte.
Cela faisait un bon moment maintenant que je ne mettais pas lancer dans de la littérature contemporaine et l'occasion s'est présenté avec cette petite nouvelle et franchement je ne le regrette pas.
Je ne connaissais pas la plume de cette auteure, Véronique Ovaldé, qui a pourtant déjà pas mal écrit et j'ai été agréablement surprise par la poésie et la délicatesse de cette dernière. En effet, elle nous relate des évènements graves avec une finesse et un choix de bons moments vraiment déconcertants. Aucun voyeurisme , aucune lamentation, pas de sentiments d'injustice ou de terreur n'entache les faits qu'elle nous livre.
On touche pourtant à des faits traumatisants comme le cancer d'une maman, le viol et la pédophilie ....
Cependant elle nous les englobe dans du coton , nous livre les choses sans vraiment les avouer. Elle parvient avec des mots emplis de poésie à nous faire admettre ces atrocités. Comme si elle nous confiant un secret à l'oreille en toute pudeur et sans démonstration.
Cette nouvelle se lit très rapidement mais ele touche et ne sort pas de l'esprit facilement , on reveint sur certaines situations, sur certains mots...
En bref : Un joli petit moment de lecture en compagnie d'une plume française de grand talent . Elle échange avec son lecteur en toute pudeur et décence. Comme quoi on peut parler de fait extrêmement grave avec délicatesse et poésie...sans tomber dans le larmoiement ou les cris à l'injustice. Sans être un genre littéraire que je cottoie beaucoup, je me suis laissé bercer par les mouettes non loin de la salle de bain du titanic.
NOTE : 8 / 10
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