La réponse de François "I'm not dangerous' Hollande à la question posée par l'association 30 millions d'amis (http://www.30millionsdamis.fr/presidentielle2012/les-candidats/francois-hollande.html) sur sa position vis-à-vis de la corrida laisse pantois. Plus lâche tu meurs.
Il reconnaît certes que le spectacle d'un animal torturé puis mis à mort peut en dégoûter plus d'un mais laisse parallèlement la liberté à quelques tarés, au nom de la tradition, de s'amuser à planter des rasoirs dans l'échine d'une bestiole et, une fois celle-ci le souffle court et les naseaux pissant le sang, à lui plonger un poignard dans la nuque.
F.Hollande veut ainsi apaiser les relations entre anti-corrida et aficionados. Il pense le problème de la corrida comme un problème de relations tendues. Pas irréconciliables, non... Juste tendues !
Mais il ne voit pas qu'il y a, dans cette affaire, une tierce partie, qui n'en a rien à foutre du côté relationnel de la chose. Une tierce partie qui a des émotions, une sensiblité propre, arrachée à la quiétude de son pré pour être martyrisée dans une arène.
Pour F.Hollande, le taureau est invisible. Y'a pas d'animal, simplement une opposition entre anti et pro.
Le taureau ? Hein ? Où ? Dans mon assiette ?