Côte d’Ivoire : Soro atterrit d’urgence au perchoir....

Côte d’Ivoire : Soro atterrit d’urgence au perchoir.
« J’arrive au feu. Il se met au rouge. Je crois que  quelqu’un me suit. L’on veut ma peau. Les gens sont jaloux de ma réussite ». Ce sont des propos paranos que l’on prête à Soro, le nouveau président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire qui avance doucement mais sûrement ses pions vers la présidence de la République : Le Vendredi, toute la presse parlait de sa démission imminente du poste de premier ministre, le Lundi suivant, il était élu président, le 2^e personnage de l’Etat. Du jamais vu de mémoire d’éléphant.  Il y a à peine 12 ans, l’opinion découvrait guillaume Soro. Du secrétariat général des rebelles du Nord qu’il n’a jamais quitté, il devient ministre puis le dernier des premiers ministres de la cohabitation forcée et programmée onusienne pour éjecter Gbagbo  entre 2004 et 2011. Il occupait  cette fonction dans le premier gouvernement  Ouattara, avec en plus le porte- feuille de la défense. Soro bénéficie désormais de l’immunité totale sur le territoire ivoirien pour une période de 5 ans. Il n’est donc pas transférable pour l’instant à la Haye... Quel dommage !  A 40 ans, Soro monte les marches vers le sommet de l’Etat avec la main sur la gâchette, prêt à tout pour arriver à ses fins et ce n’est pas Ouattara qui me contredira.  Soro ne fait pas seulement peur à la classe politique ivoirienne mais aussi à Ouattara qu’il tient par les c… Une source diplomatique m’a dit à propos de Soro que C’est le « Pablo Escobar » de côte d’ivoire. La région du Nord du pays  où il règne toujours en chef de guerre  est une no man’s land, une zone de non droit où se développent depuis  2000, autour de Bouaké, la capitale des rebelles toute sorte de trafics : drogue, armes,  diamant, or, voitures volées,  cigarettes de contrebande, proxétisme, alcools, des produits de première nécessité sous le contrôle des réseaux soro. La même source ajoute que Soro est le cauchemar, le potentiel poison du président .Ouattara ayant déjà une peur bleue de ses amis, il  va devoir composer avec  les caïds de son camp dont Soro qui l’ont aidé à devenir président et qui sont désormais  prêts à lui prendre sa place. En devenant le président de l’Assemblée nationale,  Soro s’est placé sur la  rampe de lancement pour qu’en cas de décès subite de Ouattara pour quelques raisons que ce soit  « accident vasculaire cérébral, profond sommeil, accident d’avion, de voiture, de moto ou même de vélo, assassinat (vive le président, abat le président, le tout sort de la bouche de la même personne), empoisonnement  », il puisse prendre le pouvoir, dans le cadre de la constitution, comme Bédié en son temps à la mort de Houphouët Boigny. Au rythme où les choses s’accélèrent, Soro n’attendra peut-être même pas la mort de Ouattara …  Il reste 6 mois au procureur OCAMPO pour trouver les preuves (il y a en a) de la participation directe ou indirecte de Soro aux massacres du peuple, ce qui est une tâche difficile pour ce juriste qui n’a pas la culture du secret : Sa rencontre « discrète » avec Ouattara à Paris avant le transfert de Gbagbo à la Haye est un mauvais présage ou un faux pas de la CPI dans le règlement du dossier ivoirien. Peut-on imaginer une justice  qui ne sera  pas rendue au nom du peuple ? Zako gnali