Touch // Saison 1. Episode 4. Kite Strings.
Si l'on suit le titre de la série, il est très bien choisi. En effet, il reste à double signification. D'une part, parce que Jake n'aime pas être toucher, mais aussi parce que cette série est
vraiment émouvante. Ce nouvel épisode joue d'ailleurs un peu plus sur l'intimité de ses deux personnages principaux que son Martin et Jake. En emmenant son fils au cimetière, Martin va pouvoir
parler à son fils du fait sa mère n'était pas une femme attachée aux choses matérielles dans les sentiments, mais plutôt par l'émotion du moment. Une belle petite image, très émouvante que la
série nous renvoie. Et ce sera le cas tout au long de l'épisode avec de multiples clin d'oeil. En effet, cette histoire semble être un des points centraux de la série. Elle est l'union entre
Martin et son fils. On sait pertinemment que Jake n'avait pas une relation aussi proche avec son père qu'elle ne l'était avec sa mère. Dans le cimetière, il va rencontrer un homme qui avait connu
sa femme, Sarah. Une idée assez judicieuse qui permet aussi de gratter un peu plus le personnage que l'on a jamais vu dans la série (et que l'on ne verra sûrement jamais à moins que la série nous
la joue aux flashbacks ce qui serait une très mauvaise idée à moins humble avis, souvent cela gâche les séries ce genre de procéder).
Cette rencontre, qui va être amenée grâce à Jake (comme toujours), s'avère intéressante et nous apporte quelques éléments sans vraiment répondre à nos interrogations sur la série et son histoire.
Ce que l'on sent dans cette histoire c'est que Jake voulait des réponses et non pas l'aide de Martin. Cela permet de changer un peu la donne autour des personnages mais aussi la dynamique de la
série. On casse donc le côté formula classique pour revenir à quelque chose de plus sommaire et sûrement plus passionnant et touchant. Même si tout n'est pas réussi dans cet épisode. Mais cela ne
vient pas de Martin et de son histoire (j'ai notamment eu peur pour Jake à un moment de l'épisode, même si je sais qu'il ne peut pas mourir quand même, sinon la série perdrait totalement son
sens). Pendant ce temps, on faire revenir deux personnages que l'on avait déjà vu dans le premier épisode de la série. Tout d'abord Abdul, le jeune homme qui avait des problèmes avec la mafia
locale en Afghanistan et qui s'était retrouvé avec le fameux téléphone. Bref, cette histoire cette semaine n'avait rien de bien passionnant.
Note : 6/10. En bref, même si cet épisode pâti d'un manque d'ambition, son côté plus personnel le rend particulièrement touchant grâce à Martin.