De la musique libre par un artiste libre. Le charismatique Gramatik nous ressert sur son nouvel EP du Hip-Hop calibré Dubstep pour rester dans le mariage des genres propre à ses productions. Distribué sur Pretty Lights Music, la philosophie abordée par cette release est donnée dans son nom, la liberté numérique.
My new EP bares the title #digitalfreedom. As an artist that based his entire career on the platform of free file sharing, I’m dedicating it to the fight against severe internet censorship bills we’ve been hearing about so much in the past months. Bastards have been trying to cripple the internet on a global scale with bills like ACTA/SOPA/PIPA and I’m sure there’s more of them coming, so this one goes out for spreading awareness! Reject them all, they will never stop the sharing, the Internet is our realm, DIGITAL FREEDOM!
Comme 99% des sorties chez Pretty Lights, cet EP est gratuit et reste dans la lignée du label devenu le fer de lance d’un mélange de genres percutant. S’appropriant aussi bien le Hip-Hop que l’Electronique, on retrouve dans #digitalfreedom ce qu’il faut de wobble et de samples pour que tout soit harmonisé. Le slovène Gramatik qui débuta la production à 13 ans, reste dans l’idée du partage des oeuvres et va même jusqu’à suivre les idées de The Pirate Bay.
I think the following statement made by The Pirate Bay in January explains very well what #digitalfreedom is all about: »Over a century ago Thomas Edison got the patent for a device which would « do for the eye what the phonograph does for the ear ». He called it the Kinetoscope. He was not only amongst the first to record video, he was also the first person to own the copyright to a motion picture.
Musicalement nous sommes en face d’une production qui ramène évidemment vers Pretty Lights avec des mélodies qui se posent pour mieux exploser sur un kick lourd et profond. Les voix venant se superposer avec justesse sur l’armada de wobble de Solidified, accompagnent le très métallique 23 Flavors et rejoignent le refrain de Illusion Of Choice. Tout l’EP fuse à 100km/h, à peine commencé qu’il se finit sur le groove entraînant de Talkbox Intended. On n’est pas lassé une seule seconde des six pistes de #digitalfreedom, à la limite déçu d’une fin trop brute mais rien ne vient entacher le plaisir de retrouver Gramatik.
Après avoir gagné le prix de “Best Chill Out Track” sur Beatport et avoir explosé les stats sur Hype Machine, Gramatik reste aussi énigmatique que talentueux. Escaladant les charts dans plusieurs genres opposés comme le Dubstep, l’Electronica, La Chill et le Hip-Hop il n’est pas étonnant de le retrouver au festival Wakarusa ou à l’Electric Forest.
L’EP est à récupérer en cliquant ici et peut être acheté sur