Pendant les 8 ans de la présidence Lula, l’économie brésilienne a explosé, avec plus de 20 millions de brésiliens qui ont réussi à sortir de la pauvreté et un taux de croissance annuel de 7,5% en 2010, dernière année de sa présidence. Depuis l’arrivée au pouvoir de Rousseff, la croissance brésilienne s’est ralentie, à cause de la crise de la dette européenne et d’une économie chinoise qui s’essouffle à son tour. Le taux de croissance de 2011 a atteint le chiffre décevant de 2,7%.
Dilma Rousseff est restée, malgré tout, très populaire grâce à la création d’emplois et aux augmentations de salaire qui ont permis de réduire les effets négatifs du ralentissement économique. La présidente brésilienne, qui est une technocrate n’ayant pas le charisme de Lula, a aussi profité de son intransigeance dans la lutte contre la corruption qui ravage depuis longtemps la classe politique brésilienne. 6 de ses ministres ont dû démissionner de leurs fonctions pendant la première année de présidence de la chef de l’état.
JUan Pablo Soler