Le pingouin, Johnny Depp, les aliens, une coupe de cheveux à faire pâlir Jacques Dessange ou encore un univers gothique…vous me dites?…Tim Burton évidemment. Depuis début mars et trois ans après avoir investi le MoMA, le « Burtonarium » a pris possession de la Cinémathèque à Paris. Coup de projecteur sur le style d’un réalisateur pas comme les autres.
Que l’on soit fan ou pas, personne n’a pu passer à côté d’un film de l’un des déjantés les plus fameux du 7ème art. En effet, son univers noir et gothique sévit sur nos grands écrans depuis presque 30 ans. Son premier grand succès remonte à 1985 avec Pee-Wee Big Adventure et depuis il nous a gratifié du sombre Batman, du touchant Edward aux mains d’argent, du délirant Mars Attacks ou du gourmand Charlie et la Chocolaterie.
L’exposition ne déçoit pas
Au niveau de la mise en scène, l’esprit « burtonien » est au rendez-vous. Avec 6 salles plus sombres et sobres les unes que les autres, la moindre sonnerie de téléphone ou l’anodine tape sur l’épaule peuvent nous faire plonger dans l’univers effrayant de Sleepy Hollow.
Son expérience chez Disney est également évoquée avec de nombreux dessins notamment du film « Taram et le chaudron magique » et de « Rox et Rouky ». Son passage chez l’oncle Walt tourna vite court avec un Tim qui ne rêvait déja que de « Snow black » quand Disney avait mis en bôite « Blanche neige et les 7 nains ». Burton dira sur cette période: « Ce qu’il y a de plus surprenant chez Disney, c’est qu’ils veulent que tu sois à la fois un artiste et un ouvrier zombie sans personnalité »
Vous ne serez donc pas en reste en ce qui concerne cette retrospective « burtonienne » et pour ceux qui en redemandent, le maestro de l’horreur vous prépare un beau cadeau avec la sortie début mai de son prochain film « Dark shadows » avec en tête d’affiche notre Jack Sparrow préféré: Johnny Depp.