Scandal // Saison 1. Episode 1. Sweet Baby (Pilot).
On m'a parlé de meilleure série depuis Grey's Anatomy (en même temps, Shonda Rhimes n'en a créé que 3 et Private Practice, à défaut d'être ultra réussite est quand même intéressante), ensuite ce
pilote a été écrit durant la crise de la pauvre scénariste/créatrice (la saison 7 de Grey's Anatomy montrait clairement que la pauvre scénariste en avait marre et était au bout du rouleau, prête
à dire au revoir) et enfin, ABC n'en a commandé que 7 épisodes. Est-ce une réelle marque de confiance ? Telle est la question. Mais parlons du vif du sujet. Scandal c'est une histoire
curieusement intéressante. J'aime bien les RP, et je trouve que d'un côté c'est une bonne base, mais d'un autre côté quand on voit ce qu'était House of Lies… je pense que c'est une toute autre
paire de manches. Ce premier épisode était vraiment pas terrible, le tout lorgne bien trop sur les facilités, l'esbroufe du côté étouffant des décors (ce modernisme chic commence vraiment à me
courir dans ce genre de séries, ça étouffe les propos), des dialogues parfois trop simplistes, et ce malgré un bon cast. Car si il y a bien quelque chose de bien dans Scandal c'est son cast. Rien
d'autre.
La vie professionnelle et personnelle d'une experte en relations publiques, Olivia Price, particulièrement réputée pour sa gestion des crises, et de son staff, composé d'avocats débutants et
confirmés, d'un expert en litige, d'un hacker et d'une détective. Fitzgerald Grant, le président des Etats-Unis, est un vieil ami d'Olivia qui demande son aide lorsqu'une de ses assistantes fait
courir le bruit qu'ils couchent ensemble...
J'ai rapidement décroché, je vous l'avoue, trouvant que Shonda écrit parfois bien et d'un coup on se retrouve dans un gouffre complet. Il y a tellement de bonnes choses à faire avec Scandal pourtant, mais voilà, la série ne saisi pas les opportunités. Les multiples personnages tentent de gérer leurs histoires. On voit qu'elle aime ça les cast à rallonge (sûrement pour éviter que tout le monde couche avec tout le monde dès le premier soir et qu'après il n'y ait plus rien à dire). On passe aussi notre temps à s'enticher de clichés, aussi bien sur le monde des RP que des préjugés sur les gens (notamment sur Sully, un personnage fort mais anti gay, …). Enfin, la cerise sur le gâteau reste le bon cast. Kerry Washington (vu dans Boston Justice) s'en sort bien, Henry Ian Cusick (Lost) s'amuse un peu même si ce n'est pas le domaine dans lequel je voudrais le voir (Hello les producteurs de Fringe), Guillermo Diaz (Weeds) qui est ici presque à contre emploi et qui rempli le quota gay de la série, Tony Goldwyn (New York Section Criminelle) que j'ai trouvé convainquant et malheureusement la très moyenne Katie Lowes (Easy Money) qui en fait trop. Dommage.
Note : 3/10. En bref, un bon casting ne suffit pas à faire une bonne série, et un succès (voire deux) ne permet pas forcément de faire trois bonnes séries non plus. Shonda, on attend ta prochaine série déjà, car celle ci est mauvaise. Bisou.