Ultra-référencé -politiquement autant que musicalement- autant qu'ultra-irrévérencieux : la protest-song à l'état brut, sans solution aucune, pas de présent, pas d'avenir, on est pauvre par ici, aussi simple que ça, que les rich kids d'Eton se prennent ça dans la face et ne s'en remettent pas, oui c'est une question de richesses et de classes laborieuses, vous croyiez quoi ? Que depuis Engels et "La situation des classes laborieuses en Angleterre", les lignes avaient vraiment bougées ? Naïfs que vous êtes.
Les deux côtés réunis : "We're fucked" SO "Fuck You"
Quelques lectures :
La culture du pauvre : étude sur le style de vie des classes populaires en Angleterre, Richard Hoggart, 1970
Consommation et exclusion en Grande-Bretagne, XIXe-XXe siècles, dir. Gilbert Millat, 2007
No More Heroes: a Complete History of UK Punk from 1976 to 1980, Alex Ogg, 2006
Lipstick traces : une histoire secrète du vingtième siècle, Greil Marcus, 1998
« Honnie soit la Oi ! » Naissance, émergence et déliquescence d’une forme de protestation sociale et musicale, Gildas Lescop, 2003 [revue Volume ! http://volume.revues.org/2344]
Attendons le film avec impatience...