Municipales : L'UMp à la mode Russe

Publié le 13 mars 2008 par Torapamavoa Torapamavoa Nicolas @torapamavoa


La palme pour F. Fillon qui soutenu par
55 moines de l'abbaye Saint-Pierre et les 45 religieuses de l'abbaye Sainte-Cécile qui votent tous en choeur. Et aussi une maison de retraite avec 38 pensionnaires sur 1450 habitants
et UNE SEULE LISTE AUX MUNICIPALES est réélu.Fort non?

François Fillon (Solesmes)Le Premier ministre est réélu à Solesmes. Peu de monde le sait mais François Fillon est un cumulard puisqu’il il est, depuis 2001, conseiller municipal à Solesmes, un village de la Sarthe. Cette année, il se représentait en sixième position, fidèle à sa légendaire discrétion.


Le premier ministre François Fillon a voté en fin de matinée à Solesmes, une petite commune de la Sarthe où il est candidat sur la seule liste présentée aux élections municipales."Je ne fais aucune déclaration, je parlerai ce soir", a indiqué M. Fillon, polo noir et veste grise, peu de temps après avoir glissé son bulletin dans l'urne. Le premier ministre n'était pas accompagné.Source: AFP

Le diplôme est fièrement exposé à la mairie de Solesmes. Ce village de 1 450 habitants, dans la Sarthe, a remporté en 2007 la "Marianne du civisme" grâce à un taux moyen de participation aux élections de 86 %. "Ce n'est pas très difficile, convient le maire, Roger Server. Nous avons les 55 moines de l'abbaye Saint-Pierre et les 45 religieuses de l'abbaye Sainte-Cécile qui votent tous en choeur. Et aussi une maison de retraite avec 38 pensionnaires. Forcément, cela fait monter les statistiques..."
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Le maire se représente en mars avec sa liste sans étiquette Vivre à Solesmes. Parmi les 15 noms qui se suivent dans l'ordre alphabétique sur le bulletin de vote, deux arrêtent le regard : François Fillon, premier ministre, et le Révérend Père Patrick Hala, moine bénédictin.
M. Fillon s'est présenté pour la première fois à Solesmes en 2001, comme simple conseiller municipal ; ce qui lui permet de présider la communauté de communes de Sablé, qui rassemble 16 localités. Mais ses liens avec Solesmes sont plus anciens.
L'ancien maire de Sablé a fait l'acquisition, en 1993, du manoir de Beaucé, une demeure du XVIIIe siècle en bordure de Sarthe. Il y vient régulièrement avec sa femme et leurs cinq enfants.

La présence du Père bénédictin sur la liste municipale paraît naturelle à Roger Server. "C'est une tradition, explique-t-il. Les religieux et les religieuses représentent 10 % du corps électoral. Ils possèdent la moitié du foncier dans le centre du village. Il vaut mieux avoir de bons rapports avec eux." On se souvient encore d'un conseiller municipal du nom d'Hippolyte Janvier, qui osa se fâcher avec les moines. Son nom fut impitoyablement rayé des listes aux élections.

"Nous sommes représentés au conseil municipal depuis 1860, raconte le Père Louis, hôtelier et archiviste du monastère. Généralement, c'est le Père économe qui est délégué par le Père abbé pour participer aux activités de la commune.
Sa présence est discrète et surtout faite d'écoute." Le Père Louis est discret sur le vote des moines. "Nous n'en parlons jamais et le père abbé ne donne pas de consignes de vote. Tout ce que l'on peut dire, c'est que la tradition de l'abbaye n'est pas à gauche."
Le maire est plus affirmatif : "Le vote des moines est transparent. Ils ont voté Sarkozy au deuxième tour de la présidentielle, mais au premier, les votes se sont éparpillés vers Philippe de Villiers ou François Bayrou. La vie privée du président ne leur plaît pas..."
Les bénédictins de Solesmes, dont le chant grégorien est réputé dans le monde entier, ne tarissent pas d'éloges sur François Fillon. "Nous avons une très grande estime pour ses qualités de travail, de sérieux, d'équilibre entre vie professionnelle et familiale, insiste le Père Louis. Il a une femme en or, discrète, qui sait tenir son rang et élever ses enfants." Tous les ans, le 6 janvier, pour la fête de l'Epiphanie, l'abbaye invite les conseillers municipaux à déjeuner, sauf les femmes, interdites dans la clôture. Un rendez-vous auquel François Fillon, devenu premier ministre, est resté fidèle.
Xavier Ternisien (Solesmes, envoyé spécial)
Article paru dans l'édition du 05.03.08.



Postule mais place ses pions..
Michèle Alliot-Marie (Saint-Jean-de-Luz)La ministre de l'Intérieur est réélue. Elle jouait la porte-drapeau mais refuse le rôle de maire. Présente en première position de la liste UMP, elle a d’ores et déjà prévu de laisser le siège de maire à Peyuco Duhart, dont elle est actuellement le premier adjoint.
Source : SIPA



1 heure par semaine sur place...

Hervé Morin (Epaignes)Le ministre de la Défense et président du Nouveau Centre est réélu. L'enfant du pays de ce petit village de l’Eure était quasi assuré de garder son siège de maire. Maire d’Epaignes depuis 1995, le ministre de la Défense a toujours su garder son ancrage local, tenant fréquemment une permanence d’une heure en fin de semaine.



Dominique Bussereau (Saint-Georges-de-Didonne)Le secrétaire d'Etat aux Transports est réélu maire. Dominique Bussereau n’avait finalement aucun opposant, le socialiste Dominique Rossignol ayant rejoint sa liste.




André Santini (Issy-les-Moulineaux)Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique est réélu en tant que maire, fauteuil qu'il occupe depuis 1980. Il n’avait peur de personne pour son énième campagne municipale… sinon des juges. Le 20 février, la Cour de cassation a confirmé sa mise en examen dans l’enquête sur la fondation Hamon.
Il est poursuivi pour détournement de fonds, faux et prise illégale d’intérêt.



Alain Juppé (Bordeaux)L’ancien Premier ministre est réelu avec 55,8% des voix, contre 35,2 pour Alain Rousset (PS-Verts-PC), selon les estimations Ipsos/Dell. Aux législatives 2007, il avait été battu par la socialiste Michèle Delaunay. Les municipales s’annonçaient donc comme un véritable plébiscite pour le maire sortant.
Il a surtout enlevé le logo UMP de ses affiches ..



**La suite et fin de ton message blog.**
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