« Si le roman devait mourir (…) c’est un peu la civilisation et l’intelligence qui vont crever », c’est ainsi qu’Olivier Rolin exposait sa pensée dans l’émission Apostrophes consacrée à l’art du roman, en 1987. Vingt ans plus tard, dans un essai intitulé Littérature, politique, il parle avec amour et conviction des auteurs de sa bibliothèque comme une démonstration de la richesse civilisationnelle de la littérature. Mais ce livre est davantage qu’une suite d’hommages à des écrivains. Tout d’abord parce qu’il porte un regard intime et bienveillant sur la littérature de Jean Echenoz à Pierre Michon, en passant par Blaise Cendrars ou Claude Simon. Critique à lire sur la Cause littéraire.