Contrairement à ce que l'on croit, l'herbe n'est pas toujours plus verte chez le voisin. Nos amis britanniques, eux aussi, connaissent quelques déboires fiscaux concernant les jeux en ligne.
Réputé pour sa clémence en matière de jeux, le Royaume-Uni n'a aujourd'hui d'autres choix que de resserrer la vis afin de renflouer les caisses de l’État. Et quoi de mieux que de piocher dans le business florissant des paris en ligne ?
En 2007, alors que les opérateurs se multiplient sur la toile, le gouvernement britannique instaure une taxe de 15 % prélevée sur le chiffre d'affaires bien copieux des sites de jeux. Face à cet impôt "malvenu", les grands labels ont cherché à préserver leur intérêt en fuyant le Royaume-Uni pour s'installer dans les pays plus laxistes. Une fois délocalisées, les entreprises reprenaient leurs activités habituelles tout en conservant et enrôlant les joueurs britanniques.
Après 5 années de dures négociations et de débats problématiques au sein de l'Assemblée, le ministre des finances publiques (Georges Osborne) a déclaré en mars 2012 que les sites de jeux en ligne offshore devront désormais payer la fameuse taxe (qu'ils soient basés au Royaume-Uni ou ailleurs dans le monde) s'ils souhaitent continuer à offrir leur service aux joueurs britanniques.