Et maintenant la recette :
Le gâteau aux pommes d’Antonietta
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Il vous faut : un quart de livre de beurre, du sucre : une demi livre dans un bol et, dans un verre l’équivalent d trois grandes cuillers à soupe, trois gros œufs, dix centilitres de lait (ajoutez une demi cuiller à soupe de crème s’il est écrémé), une demie livre de farine, un citron (pour le zeste), un tiers de paquet de levure alsacienne, une demi cuiller à café de bicarbonate de soude, une demi cuiller à café de sel, une gousse de vanille, de l’extrait de vanille, une demi cuiller à café de cannelle en poudre, un petit kilo de pommes point trop juteuses et tenant bien à la cuisson.
Pour commencer ouvrez la gousse de vanille, grattez l’intérieur et mélangez les grains à la demi livre de sucre. Faites fondre très doucement le beurre. Dès qu’il est liquide mettez le dans une jatte, ajouter le lait, le sucre vanillé, l’extrait de vanille et le zeste du citron, battez au fouet jusqu’à ce que le sucre ayant fondu, la préparation soit homogène et un peu mousseuse. Ajoutez ensuite les œufs un à un sans cesser de battre. La préparation prend une couleur légèrement blanchâtre. Ajoutez la farine, le sel, le bicarbonate de soude en remuant vivement avec une spatule pendant deux fois dix minutes. Profitez de l’interruption entre ces deux séances de remuement pour peler vos pommes, les épépiner, les couper en rondelles un peu épaisses, les mettre dans un saladier et les saupoudrer du sucre contenu dans le verre auquel vous aurez mélangé la demi cuiller à café de cannelle en poudre.
Prenez un moule à manqué d’une bonne vingtaine de centimètres de diamètre, beurrez le, farinez le pour éviter que le gâteau attache. Versez la pâte que vous avez remuée rapidement une dernière fois. Raclez bien les parois de la jatte en en laissant tout de même un peu pour que les grands et petits gourmands de la famille puissent lécher les restes. Agitez légèrement le moule pour bien égaliser la surface de la pâte et disposez dessus les pommes en allant du bord vers le centre. Si vous en avez assez pour qu’il y ait deux couches, c’est tant mieux. Mettez immédiatement au four (préchauffé à 180°) pendant un peu moins d’une heure. Aucun four n’étant équivalent, surveillez la fin de la cuisson.
Quand le gâteau est cuit, laissez le refroidir un quart d’heure puis démoulez et le posez sur un plat.
C’est excellent à la veillée en jouant aux tarots et en accompagnant d’un bon vin chaud pas trop corsé. C’est très bon aussi, le matin dans le café noir et au goûter avec un thé léger. Les tranches ne doivent pas être trop épaisses.
Si on dispose d’un mixer, il est recommandé de s’en servir pour la fabrication de la pâte. On écartera ainsi tout risque de tendinite
Et les ingrédients secrets ? Pour commencer il y a l’imagination. Tout le monde en est pourvu, servez vous de la vôtre et faites en profiter qui vous plaît. Pour le reste, un secret qu’on révélerait n’en serait plus un. Tout juste peut-on subodorer la présence d’une pincée de piment. En mémoire d’Antonietta, j’en glisse toujours une petite pointe dans le mélange sucre et cannelle. Peut-être faut-il ajouter une râpée de gingembre ou, allez savoir, un soupçon de cardamone. Le tout est d’y croire. Qui risque sa chance aux beaux hasards des jeux de l’amour, doit savoir qu’il n’y a que la foi qui sauve.