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L’auteur :
Maître du polar à l'italienne, Andrea Camilleri débute en tant que metteur en scène et scénariste pour la télévision, avant de se lancer dans l'écriture. C'est sous l'influence de son ami Sciascia que le Sicilien s'initie aux romans policiers. Il accède à la notoriété grâce au personnage de Montalbano, commissaire singulier, colérique et bon vivant qui fait sa première apparition en 1994 dans 'La Forme de l'eau'. Drogue, mafia et faits divers, autant de thèmes qui vont séduire un large public, au point qu'une série est adaptée pour la télévision en 1998. Le succès est tel que l'on parle désormais de 'phénomène Camilleri', pour évoquer l'écrivain et de son oeuvre. (source : Evene)
L’histoire :
Filippo Genuardi jeune sicilien féru des nouvelles technologies souhaite obtenir une ligne téléphonique. Nous sommes en 1891, en Sicile, et le jeune homme doit donc faire sa demande par écrit au préfet de la région. Mais une petite erreur orthographique va entraîner une suite de malentendus : Filippo sera soupçonné d'être un dangereux agitateur qu'il faut neutraliser...
Ce que j’ai aimé :
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L'originalité de ce roman tient dans son genre épistolaire :
seules les lettres que s'envoient les différents protagonistes constituent le fond et le coeur du roman.
André Camilleri écrit d'habitude des romans policiers, mais ici il s'agit plus d'un roman social drôle, d'une récréation dans la série policière de Camilleri.
- L'action se passe en Sicile, à Vigata petite bourgade dans laquelle se situe la plupart des intrigues d'Andréa Camilleri. La vie de cette petite communauté est admirablement bien rendue, de façon très vivante et drôle. Nous sommes en 1891, le téléphone fait tout juste son apparition et l'on se demande pourquoi Filippo tient autant à l'avoir...
- C'est un roman très original, drôle et fin. Il est court, facile à lire et très divertissant. Il pointe du doigt non seulement les lourdeurs administratives, mais aussi les rapports humains quelquefois considérablement compliqués par certains... L'ensemble fait penser à une farce burlesque bien menée, très intelligente.
Ce que j’ai moins aimé :
- Il faut juste un petit effort au début pour situer tous les personnages qui sont nombreux à correspondre entre eux, mais une fois ce petit exercice accompli, le lecteur se régale d'un bout à l'autre de ce petit livre...
D'autres avis :
La concession du téléphone, Andrea Camilleri, Fayard, 1999, 17.80 euros
POCHE : La concession du téléphone, Andrea Camilleri, Le livre de poche, avril 2001, 281 p., 5.60 euros
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