Mae Hong Son en Harley Davidson

Publié le 06 avril 2012 par Melaniepiqpiq
Enfin presque... en Honda Click automatique, mais la rime n'était pas fantastique.
Nous voilà maintenant, une fois de plus, là-haut sur la montagne, cette fois-ci à « zut c'est où qu'on est j'arrive pas à me souvenir du nom » (sacrée Mounich), autrement dit à Mae Hong Son (notez qu'elle ne m'aura quand même pas sorti « Hong Kong », elle en perd, ou en gagne selon le point de vue), au nord-ouest de Chiang Mai. On a pris l'avion pour s'épargner un voyage de 8h en bus : il n'y a pourtant que 250 km, mais quelles routes... sinueuses mais magnifiques paraît-il, on les verra au retour, en faisant une halte de quelques jours à Pai à mi-chemin.

N'est-y pas mignon notre petit coucou assorti à la nouvelle teinture de Mounich ?!
On est à 2 pas de la frontière birmane et ça se voit. Les temples ne ressemblent pas à ceux qu'on voit d'habitude en Thaïlande : ils sont encore plus étincelants.



les mêmes by night qui se reflètent dans le lac, juste à côté de chez nous

j'ai a-do-ré le « frifno tour » sur la pancarte de la guesthouse... (quand je déprime je regarde cette photo) vous voyez que dans certains cas, il est très important de s'appliquer quand on écrit à la main, surtout pour la commande d'un panneau qu'on ne peut plus faire corriger après !!

Le soir de notre arrivée, j'ai vu une route qui avait l'air de monter vers un temple, j'ai motivé la Mounich pour la monter.

là tu ne regrettes pas de ne pas avoir été avec nous, feignasse de Superschwester ?!
On l'aura mérité, notre coucher de soleil ! Là-haut, des moines pas franchement ascétiques ont assisté au spectacle avec nous.
apparemment ils campaient là au sens propre du terme. On voit des tentes et le linge orange à sécher.
Ils essayaient d'être discrets mais je voyais bien qu'ils ne faisaient que nous filmer avec leurs téléphones, les filous !
si je m'étais imaginé poser un jour pour des moines orange...
Les temples valaient le coup d’œil aussi, surtout sous cette lumière.

« joli mais salissant » (qui cite-je??!)
pour les passionnés d'escalade...
Et puis une fois de plus, un de ces ornements animaliers qui me fait tant rire...

avec un cerbère pareil, personne ne risque de violer l'entrée du temple
En descendant, vue sur la ville by night.

A droite, le temple du début sous un autre angle

Zoom sur un stand du marché de nuit (nous sommes descendues entre temps!).
des articles tissés typiquement lisu
Comme rien n'est à portée de pieds, que les routes sont escarpées et qu'il fait une chaleur étouffante (40 degrés, mais par contre c'est une chaleur sèche, ça change du sud!), nous avons loué des scooters pour 2 jours. La solution idéale : ça fait du vent et ça ne nécessite aucun effort.
Inutile de dire que nous avons vu des paysages magnifiques.

vue typique du bord de la route
Nous sommes d'abord allées à Tam Pla, la « grotte des poissons ».
Les poissons en soi étaient jolis,
de sacrés morceaux ! On pouvait leur acheter des fruits et légumes à manger à l'entrée mais en fait ils sont insectivores 
mais la grotte... On a cherché, cherché l'entrée... on l'a jamais trouvée. Pour la bonne et simple raison qu'il n'y en a pas.

Une statue du dieu hindou protecteur des poissons, deux petits bassins dans lesquels on peut voir ces derniers s'agglutiner en toute quiétude... et c'est tout !
Et dire que nous avions même pensé à emporter les lampes frontales, fin prêtes à jouer les spéléologues.
Heureusement le parc était mignon comme tout.

le petit pont de... bambou, n'en déplaise à Yves Duteil...
Nous avons vu pour la première fois des fleurs de bananier ailleurs que dans notre assiette

et joué à cache-cache dedans.


Sur le chemin du retour, petite pause bien-être... pensions-nous. Au seul spa de boue de Thaïlande. nous nous sommes fait faire un petit masque à (devinez) la boue,

et pendant que ça séchait, on a fait trempette des pieds dans de l'eau thermale BOUILLANTE...

C'est qui qui veut des pattes de Piquenard bouillies ?!
Une véritable torture. Ça nous a tellement chauffé la couenne que des heures après, on avait encore la peau rouge jusqu'à mi-mollet (comme un coup de soleil -pris avec des chaussettes- inversé), résultat on a dû s'enduire de Biafine le soir...
village par lequel nous avons fait un petit détour
Niveau gastronomie, nous avons testé la bouffe birmane. Pas mauvais du tout. La salade de feuilles de thé marinées, je connaissais déjà, mais rien à faire, je ne m'en lasse pas. Un délice.

plein d'ingrédients pas tous identifiés... d'après mes recherches: du chou, des tomates, du citron vert, de l'huile de cacahuète, du sésame noir grillé et des haricots jaunes(?) (yellow bean) frits
Le poisson et les crevettes séchés à l'ail et au piment, par contre, c'était une première pour moi, On maçonne un peu à sec mais c'est très goûtu.
c'est meilleur que ça en a l'air
Le 2e jour, nous avons poussé jusqu'à Mae Aw, un village chinois à une quarantaine de kilomètres au nord.
Le village a récemment été rebaptisé de la sorte, ce qui signifie « le village qui aime les Thaïs »(!)

plus chinois tu meurs !
La mobylette, ça creuse... Mounich étudie le menu du seul resto dont la carte est aussi en anglais :
l'embarras du choix
Nous avons opté pour le « black chicken » à la citronnelle

délichiousse
et la « Yunnan salad »

Derrière ce nom alléchant se cache une spécialité à base de... peau de porc (ou autre animal) séchée... une des rares choses que je n'aime pas. Mais quand on en enlève soigneusement les morceaux, c'est très bon !
Les prix étaient exagérés, mais bon, la terrasse était agréable on avait une belle vue sur le lac artificiel.

Après avoir englouti tout ça, nous sommes allées faire une promenade digestive et contemplative dans le village quasiment désert. On a d'abord longé le lac
bordé de belles fleurs
ah oui c'est vrai, la frontière birmane est tout près.
A part quelques magasins de thé, tout était fermé.

C'était très joli ceci dit, je n'avais encore jamais rien vu de maisons de ce style même à Mae Salong l'année dernière (posts 113-116))

Troublant ce décor mural. Est-ce pacifiste ou au contraire guerrier ?

Comme je privilégie la vie à la photographie, vous n'aurez pas de photos des belles routes sinueuses et escarpées que nos scooters ont grimpées avec peine...