Mercredi 4 avril 2012, la médiathèque a convié nos jeunes
amis à une journée du conte.
En effet, ce jour-là en deux séances, matin et après-midi
nous avons eu droit à une série d'histoires entremêlées de musique.
Ce jour-là, le pays où la conteuse nous emmena fut la
Russie.
L'art du conteur et de nous faire voyager s'en être trop embarrassé
d'ustensile ou de support visuel.
Seule sa capacité à captivé son auditoire et la, pur et
fort.
La musique minimaliste (guimbarde - guitare - saz - tambour)
s'ont un support aérien pour que la parole cogne plus doucement dans l'esprit
du public (à partir de 3ans) pour cette version du spectacle qui ne dure que 30
minutes (oui, nous savons tous eux beaucoup plus que l'attention des enfants et
difficile au-delà de ce temps).
Alors, une bonne centaine d'enfants furent présents est
c'est tant mieux.
Mon regret toutefois, c'est qu'il ma sembler que s'est
séances furent tout réservés (dès le lundi 2 avril) par le centre de loisirs et
s'en doute quelques rares parents extérieurs privant ainsi les enfants présents
à la médiathèque et qui n'était pas avec les équipes du centre de participé à
spectacle de conte.
Sinon j'avoue que même moi un adulte, je suis fasciné par
l'esprit du conte.
J'ai lu quelques livres comme je le signaler l'autre fois
de "Bruno Bettelheim" surtout son livre sur "La psychanalyse des
contes de fées" et j'ai trouvé cela fort passionnent.
"Les contes de fées ont pour caractéristique de
poser des problèmes existentiels en termes brefs et précis. L’enfant peut ainsi
affronter s'est problèmes dans leur forme essentielle, alors qu’une intrigue
plus élaborée lui compliquerait les choses. Le conte de fées simplifie toutes
les situations. S'est personnages sont nettement dessinés ; et les détails à
moins qu’ils ne soient très importants sont laissés de côté. Tous les
personnages correspondent à un type ; ils n’ont rien d’unique" (1).
Ensuite, j'ai pu rencontrer des conteurs tant français
qu'internationaux (Finlandais - Afrique - Maghreb etc.) et discuter avec eux et
je trouve cela toujours aussi magique cette façon de dires, raconter des choses
qui dans votre esprit semble sortir tout droit de mondes aux mille merveilles.
Mais ici ce ne sont points des contes initiatiques ou de
rituels, non.
Ici se sont des contes ou s'enchevêtre des personnages se
mêlent à de courtes histoires qui nous raconte ce beau pays.
Le fil conducteur de ce spectacle et le suivant :
"Le coq Piétouchok, l'ours Michka et Yvan le loup, entraine
petits et grands dans des balades contées joyeuses, magiques et musicales au
cœur de la tradition populaire russe" (2).
La conteuse s'appelle "Sylvie Le Secq" et le
musicien s'appelle, lui, "Gérard Daubanes".
Ils font partie de la compagnie "Koeko" et proposent
pas moins de huit sortes de rencontres autour du conte.
On peut lire sur le site de la compagnie ce que signifie
le nom "Koeko", alors, ils nous disent qu’"En Japonais Koe
signifie la voix, et Ko, l’enfant".
Conte emprunté à quelques pays du vaste monde (Inde - Asie
- Pays de l'Est, etc.).
Décor minimaliste s'il en est, un tabs noir, deux
chaises, et voilà que les lumières se tamisent et que la voix commence à se
faire entendre.
Elle se fait à la fois suave, forte, interrogative,
rassurante.
Les enfants se laissent alors porter, emporter par la
magie des mots, la gestique allant à l'essentiel et la musique.
Donc, voilà, je crois, une belle journée pour nos petits
bouts de choux qui ont dû partir avec des rêves et des images pleins leurs
petites têtes.
(1) "La
psychanalyse des contes de fées" par Bruno Bettelheim publiait en 1976 aux
éditions Robert Laffont.
(2) Extrait
du dossier de presse de la compagnie "Koeko".
Photographies : "Piétouchok et autres contes
russes" par le citadin avril 2012©®.
Voici un lien internet pour en savoir plus sur cette
compagnie :
http://www.koeko.fr/index.php