Un Paris-Roubaix sous la pluie, c’est un peu comme un GP de F1 se disputant sur piste mouillée et donnant lieu à un résultat inattendu, comme le fut par exemple le récent GP de Malaisie avec la chevauchée fantastique de Fernando Alonso et du jeune Sergio Perez. Autant dire que Tom Boonen, grand favori de l’épreuve depuis la chute de Fabian Cancellara au tour des Flandres, n’a pas encore remporté son 4ème Paris-Roubaix.
La course, d’une longueur de 257 km, comprendra 27 secteurs pavés, représentant plus de 51 kilomètres. Cette année encore, certains pavés ont été rénovés. Un lycée au niveau local a ainsi aidé à refaire à neuf les secteurs pavés de Viesly (après 104 km), Aulnoy-lez-Valenciennes (après 142 km) and Millonfosse (après 178.5 km). Deux secteurs pavés majeurs ont été restaurés par des professionnels : le fameux secteur de la tranchée d’Arenberg et la section pavée de Mons-en-Pévèle, l’une des plus dangereuses pour la sécurité des coureurs.
Le coût de restauration des pavés est de 55 000 euros pour 100 mètres. Malgré ces efforts, ces pavés pourraient se montrer une nouvelle fois ingrats avec les plus malchanceux…
René Lanouille