C'est la question que nous nous poserons, peut être, dans huit jours devant l'urne...Enfin, ceux qui se posent des questions ...
Nos sondeurs qui vendent la peau de l'ours feraient bien de se sonder eux même sur l'intéret de leur propre job. S'il parait avéré que Nicolas Sarkozy sera
au second tour, bien malin qui peut dire quel candidat lui sera opposé ...
Bayrou voit ses chances s'amenuiser .. Les français ne sont pas murs pour ce type de candidature et à force de vouloir être au centre de tout, de jouer le coucou, on finit par n'être nulle part ...
Dupont-Aignan ? Lui, je l'aime bien et son parcours, au local, plaide pour lui, mais il n'est pas encore pret; de plus, de la gauche à la droite, tout le monde se réclame aujourd'hui, de Général De Gaulle, ce qui rend son discours difficilement audible.
Ne parlons pas des quelques uns qui ne sont là que pour témoigner ou, plutot, pour justifier, si possible, leur existence...
Il ne reste que trois challengers possible pour relever le gant, François Hollande, Jean Luc Mélenchon et Marine Le Pen.
Alors qui ?
François Hollande est en perte irresistible de vitesse, malgré les efforts désespérés de ses troupes qui tiennent pourtant tous les leviers dans la plupart des régions de France et dans les principaux organes de presse, tétanisé par la perspective d'un nouveau 2002.
Marine Le Pen piétine, elle aussi, et même si elle parait, pour certains, plus fréquentable que son père, elle a du mal à avoir les effets de tribun de ce dernier; elle n'a pas su récupérer utilement le drame de Toulouse et elle est en train de voir ses troupes filer chez Jean Luc Mélenchon.
Jean Luc mélenchon, lui, parait le favori de cette mini primaire à trois. C'est un superbe tribun qui arrive presque à gommer de plus en plus la hargne, pour ne pas dire la haine, qui semble l'habiter. Ce pourrait bien être lui qui soit appelé à donner la réplique à Nicolas Sarkozy ... s'il arrive à tenir la candence infernale de campagne qu'il s'est imposé à lui et à ses troupes.
En une semaine tout peut encore arriver et ce ne sont pas les sondages ou les médias qui pourront éclairer notte comprenote, enfermés qu'ils sont dans leur parisianisme obtus et intéressé.
Le français moyen sera seul devant l'urne et devra choisir entre la poursuite de la lutte sur le terrain de l'économie, la mollesse des promesses d'assistanat tous azimuts, le renfermement identitaire ou la révolution.
Le français de base, lui, s'occupe de truffade, ce soir... et, là, il ne se trompe pas...