A l’occasion de la semaine internationale du développement durable, la Biocoop d’Issy les Moulineaux (92) en partenariat
Il rappelle qu’il y a 150 ans, notre nourriture était à base surtout de légumes, céréales, protéines végétales et comportait peu de protéines animales. L’augmentation de la ration carnée est corrélée au développement de l’industrie alimentaire de ces dérivés (produits laitiers, élevage…) ainsi qu’à une image de « statut social ». Or si notre corps a véritablement besoin de protéines animales, nous en consommons bien trop aujourd’hui dans nos pays industrialisés. Nul besoin de rappeler l’explosion des maladies cardiovasculaires et de l’obésité dont est touchée la société dite « développée ».
D’autre part, le film rappelle aussi l’impact environnemental considérable et destructeur d’une industrie d’élevage surdéveloppée :
- champs utilisés pour les céréales des animaux au lieu d’une agriculture vivrière,
- nourriture des herbivores avec des protéines végétales importées (soja) et des céréales importées (le maïs),
- fort impact en gaz à effet de serre dû aux émissions de méthane (4 fois plus mauvais pour l’effet de serre que le CO2) des charmants bovidés durant toute leur vie,
- et enfin l’eau nécessaire à produire toutes ces céréales d’élevage (le maïs est très très gourmand en eau).
Tout nous porte donc à réduire notre ration de viande dans notre alimentation: c’est meilleur pour la santé, pour le porte-monnaie et pour la planète.
Alors par quoi la remplacer ? Simple, redécouvrons les recettes de nos ancêtres et regardons aussi du coté des autres pays qui pratiquent traditionnellement déjà l’association vertueuse de Légumineuse (protéines végétales) + Céréales : en Asie le riz et le soja, en Afrique du Nord le pois chiche et la semoule de blé, en Amérique Latine le haricot noir et le maïs.
Le film rappelle enfin que sans passer au 100% végétarien, si une fois par semaine on remplace la ration de protéines carnées par une ration de protéines végétales, c’est un premier pas bénéfique pour tous et en premier lieu pour la santé.
Dans les cantines, de nombreuses rations de viande sont souvent supérieures aux besoins des enfants, et de nombreuses assiettes repartent avec de beaux restes carnés…deux fois dommage.
Il faut tordre le cou à ces idées fausses concernant la viande, elle peut-être remplacée ponctuellement par des protéines végétales et céréales, il ne tient qu’aux parents de le demander aux cantines, alors allons-y !
Ne cherchez pas ce film dans les cinés ni à la télévision, vous pouvez consulter leur calendrier de diffusions ponctuelles sur leur site, ou mieux, faites le venir dans votre ville : « comment nourrir l’avenir ».
Valérie Thobois