La première chose qui vient à l’esprit en découvrant l’installation “Key Frames”, c’est que le groupe LAPS, qui l’a créé, n’avait pas eut que des 14/20 en dessin. ça c’est pour la critique mesquine, la réaction premier degré du spectateur qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Puis on pense à cette figure populaire du “bonhomme en fil”, qui hantait les génériques de la série “le Saint”, ou à cet figure de l’être humain tel que le dessine, touchant, les enfants qui jouent au pendu. Ici, ce serait plutôt à l’empaler, mais passons, je ne me vois pas expliquer à ma nièce les différence entre ces deux châtiments. Le “bonhomme en fil” est un peu la réduction à minima de notre représentation, l’essence et la quintessence de notre condition d’être humain, si fragile, si ridicule et touchant en même temps.
Maintenant que j’ai pu développer cette savante exesège sur une forme qui est du niveau logotype de porte de toilette, j’en viens à l’essentiel, c’est à dire le peu que je sais sur l’installation des LAPS. Elle a été présentée une première fois à Lyon, à l’occasion de la fête des lumières. Elle a été ressorti à Singapour, à l’occasion du show iLight, en ce moment même à Singapour. J’y cours ! Pour paraphraser Boris Vian : le jour c’est moins jolie alors on va la nuit pour trainer son barbour au port de Singapour, Singapour…
Via collabcubed